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Soirée ratée ? | Tomtom

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Ven 2 Fév - 23:24
Soirée ratée ?
Tom & Eno





Les journées à l'école de danse étaient éreintantes. 7h. J'arrivais à peine à émerger, cheveux en bataille, forcée d'admettre qu'une fois de plus, j'étais en retard. Je courrais à la douche, me maquillais rapidement, m'habillais d'un t-shirt large, ainsi que d'un sweat -la matinée risquait d'être fraîche- Et puis j'ai enfilé mon jogging, mes baskets, avalé un petit quelque chose avant d'attraper le sac contenant ces précieuses affaires qui avaient changé ma vie il y avait maintenant des années... D'ailleurs, je crois sincèrement que j'aurais pu être inscrite au guiness book des records. Dommage que personne n'aie pu voir ça. La prochaine fois que je serai en retard, je penserai à appeler un juge ! Enfin soit, je m'égare !

Le reste de ma journée, je l'ai passé à danser, sous les critiques et encouragements de mon chorégraphe, dont le regard acerbe me faisait parfois douter de mes capacités. Enfin, comme dans toutes les activités demandant une telle rigueur, j'avais des hauts et des bas. C'était bien normal, et il m'en faudrait bien plus pour laisser tomber. J'étais déterminée à réaliser mon rêve.

Pas chassés, entre-chats, demi-pointes, pointes, sissonnes et autres arabesques: il y aurait eu de quoi perdre la tête, si l'on n'était pas accoutumé à de tels noms barbares. Pour nous, ce n'étaient que des compagnons de fortune, dans ce quotidien mouvementé.Tout devait être parfait. Si je voulais jouer le lac des cygnes et avoir un éventuel espoir de devenir étoile, je me devais de continuer mes efforts !

Après de longues heures à travailler mes enchaînements, j'ai filé aux vestiaires. Pas de jogging cette fois-ci, non. Après une rapide douche chaude, j'ai enfilé mon short en jeans, un t-shirt blanc, et mes talons compensés rouges, détaché mes cheveux, et ai rejoint ma voiture au plus vite. Je devais rejoindre quelques amis, au bar... Une fois arrivée, j'ai scruté les horizons: personne. En attendant mon petit groupe d'amis, j'ai donc commandé un snack: ça ferait déjà ça de fait. Et puis, je commençais à avoir faim !

***

Cela faisait maintenant une heure, que j'attendais mes amis. Toujours personne. J'ai soupiré, comprenant que je venais probablement de me faire poser un lapin. En attendant de savoir ce que j'allais bien pouvoir faire, j'ai commandé un verre. La logique aurait voulu que je ne reste pas: je n'avais plus rien à faire ici. Mais alors que j'attendais mon martini, j'ai tourné la tête, et je l'ai vu. Mais non ! pas la sainte vierge !  Ce gars, que je croisais régulièrement, dans quelques uns des endroits que je fréquentais. Si j'avais été parano, j'aurais d'ailleurs pu penser qu'il me suivait. Mais ce n'était que le hasard, je le savais pertinemment ! C'est donc ainsi, que j'ai décidé d'aller l'accoster. Sauf qu'à cet instant deux, peut être trois types arrachés sont venus m'innonder de leur amour, aussi lourd pouvait il être. Le genre "eh mademoiselle t'es trop charmante, ça t'dirait une glace à la menthe ?" mais version collante. Trop collante. Et j'avoue que seule, je n'arrivais pas à faire face. Tant bien que mal, j'ai tenté de ne pas perdre mon calme, ce qui n'était pas chose facile...
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Tom Glisson
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Lun 5 Fév - 21:04
Soirée ratée
Eno & Tom
Le froid, le froid, encore le froid. J’en ai vraiment ras le bol. Obligé de mettre trente-six couches de vêtements, les gens sont aigris (enfin, encore plus que d’habitude, je veux dire), et le manque de soleil et de vitamine D me tape sur l’organisme. Je me sens moins énergique, plus fatigué, j’ose même dire : flagada. De plus, avec la nuit qui tombe très tôt, difficile de sortir se balader. Napoléon, mon malinois, doit sûrement détester l’hiver autant que moi pour le coup. On fait beaucoup moins de promenade au bord du lac ou dans les champs. Je n’ai même plus la foi d’aller courir avec lui deux fois par semaine, comme on a pris l’habitude de le faire.

Pour combler le tout, j’ai passé une journée vraiment pourrie. Levé aux aurores, je me suis tapé quatre heures de route aller en voiture pour observer un jouer dont on me parle depuis plus de deux mois. Aux dires des observateurs, le jeune homme en question est largement au-dessus de la moyenne, surclassé dans toutes les catégories de jeunes dans lesquelles il passe. C’était tout excité que j’avais pris la route ce matin, en écoutant le nouvel album de Ryan Haggerty, ce rappeur mégalo que tous les États-Unis s’arrachent. Jusque-là, tu es en droit de te demander pourquoi m’a journée a été pourrie. Attends, j’y viens. Arrivé à El Paso, Texas, je rencontrai le coach de l’équipe de mon joueur, qui m’annonce qu’il ne viendra pas pour cause de grippe. Sérieux ? Putain d’hiver.

Quatre heures de route pour rien, happy face. Autant dire qu’en rentrant bredouille à la maison, je me suis recouché direct. Evidemment, quand tu te couches de mauvaise humeur, tu te réveilles… De mauvaise humeur. Bien joué à toi, si tu as deviné. En me levant, à 17h00, j’ai voulu me mettre à rédiger un rapport sur un autre joueur, repéré la semaine d’avant. Impossible d’allumer le PC. Batterie HS. Dégoûté. J’ai donc pris ma voiture direction Corona Center pour trouver un magasin d’accessoires de PC. Evidemment, à cette heure, je suis tombé dans les bouchons… Quelle perte de temps... ! Au Corona, je suis repassé devant le studio où j’ai rencontré Daniella, et mon cœur se serra en repensant à son sourire merveilleux. Heureusement, j’ai fini par trouvé ma batterie.

La nuit est arrivée depuis quelques heures maintenant. Le centre commercial ferme ses portes, mais heureusement, il y a un endroit qui ne ferme jamais : le Burger King. Le réconfort de ma journée. Enfin. Je commande un Double Whooper with Cheese, frites, Ice Tea. Mais, lancé dans une journée pourrie, je tombe sur une portion de frites froides. Quelle horreur. S’il y a bien quelque chose que je n’aime pas, c’est bien ça. Rassasié mais mécontent, je décide d’aller dans Isleta Resort. Pour me détendre, j’apprécie m’y rendre avec un bon lire et surtout un bon verre. Je m’installe dans ma banquette habituelle, dans un coin, commande et entame mon livre. De temps à autre, je lève la tête pour observer les clients.

Au bar, je vois une femme, pas mon style, mais tout de même plutôt jolie, très naturelle, la silhouette fine, mais qui m’a l’air quand même d’avoir quelques années de moins que moi. Je dirais 22 ans, 23 maxi. Il me semble l’avoir déjà vu ici, mais je n’en suis pas certain. Son visage m’est en tout cas vaguement familier. Je me replonge dans mon livre mais un groupe de perturbateurs passe la porte en faisant un brouhaha infernal. J’intériorise mes grommèlements et décide de ne pas me mêler des affaires des autres. Les esprits échauffés s’approchent de la jeune femme en question. Ce qui au début ressemble à une simple dragouille un peu lourde mais inoffensive se transforme vite en échange tactile trop insistant à mon goût, ni à celui de la jeune femme.

Je ne suis absolument pas le type de mec à m’embrouiller, mais je ne supporte absolument pas le harcèlement, surtout d’hommes qui traitent les femmes comme du gibier. Hé les gars. Vous me semblez bien éméchés, allez emmerder une autre personne s’il vous plait. La demoiselle n’a pas l’air d’avoir envie de vous parler. Je pense avoir été gentil, avoir fait ma BA du jour, et… BAAAAM !!! je ne vois pas le poing qui vient s’écraser dans mon nez. Je sens un craquement, puis un liquide chaud couler le long de ma bouche. L’adrénaline parla à ma place. Je me retourne et colle mon poing dans l’œil gauche d’un premier mec, le plat de ma main dans la glotte du deuxième, mais je me vois trop beau, trop chaud, et je ne vois pas le troisième qui me contourne et me met un coup de pied dans l’arrière du genou. Malgré moi, je m’écroule et les trois types se jettent sur moi, les deux autres ayant un peu récupéré.

 
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Ven 9 Fév - 16:50
Soirée ratée ?
Tom & Eno





J'avouais être déçue, que mes amis ne m'aient pas prévenue. Je ne demandais pas grand chose. Juste un appel rapide,un court message qui m'aurait demandé de rester chez moi. Mais rien, pas même un petit mot ! Bien évidemment, j'aurais pu repartir, mais maintenant que j'étais là, je n'en avais pas envie non plus, comme si j'avais subitement été collée au bar... Enfin... jusqu'à ce que ces types, aussi très probablement connus sous le nom de "Jean-Kévin-ABQ-RPZ" ne viennent me faire des blagues très douteuses, terminant par me tripoter comme si j'avais été la poupée gonflable du coin... Ce qui me faisait penser que c'était peut-être un concept à étudier, imaginez: un bar proposant des poupées gonflables à la location, pour lutter contre le harcèlement ! tout le monde pourrait s'amuser en toute sécurité ! en revanche... pas sûre que l'établissement aie beaucoup de clients, ce serait tout de même assez chelou quand on y pensait de plus près. Non. C'était même finalement une très mauvaise idée. Pourtant, y'avait du potentiel ! Enfin bon, je m'égare !

Sans que j'aie le temps de leur dire à quel point j'avais envie de leur crever les yeux et de les émasculer, joignant une paire de baffe à mes propos, j'ai entendu une voix se lever, venant d'un peu plus loin dans la salle. Ce qui m'étonna, d'ailleurs. En général, les gens n'en avaient pas grand chose à faire de ce genre de situation. Et à force de se persuader que les autres agiraient à leur place, tous les jours, ce genre d'histoires pouvaient se terminer de façon bien plus triste et révoltante qu'une simple paire de claques...

Je restais quelques secondes figée de surprise. Mais je fus bien plus stupéfaite, lorsque ces abrutis n'ayant pas accepté qu'on leur demande de bien se tenir, ont fondu, comme des rapaces sur celui qui avait essayé de m'aider...

J'ai ouvert de grands yeux, paniquée. Je ne savais pas quoi faire, mais une chose était sûre, je refusais de laisser ce gars se faire tabasser alors qu'il n'avait rien demandé à personne. D'abord, j'ai essayé naïvement de les séparer, ne voyant pas vraiment que faire d'autre. Le résultat fût sans équivoque. J'avais beau mettre du coeur à l'ouvrage, être la nana la plus volontaire de la planète, il suffit d'un seul coup bien senti de l'un de ses assaillants, pour que je me retrouve à valser quelques mètres plus loin.

N'écoutant que mon courage, je ne me suis pas laissée abattre pour autant. J'ai enlevé mes chaussures, afin de mieux pouvoir courir -mais aussi pour ne pas les abîmer, simple précaution- , et alors que celui qui semblait être le chef de leur gang de guignols continuait de s'acharner sur celui qui s'apparentait le plus à un ami à cet instant, j'ai sauté sur le dos de ce bourreau, dans l'espoir d'aider sa victime à s'échapper de son emprise, consciente que les deux autres crétins n'allaient pas tarder à arriver pour un second round.

Bien évidement, je savais bien que ce n'était pas avec la force, que j'arriverais à aider qui que ce fut, la preuve venait d'en être faite de façon déconcertante. En revanche, j'étais convaincue que mon inventivité et ma détermination, elles, étaient bien plus développées que les leurs. D'abord, serrant de toutes mes forces mes jambes autour de la taille de cet homme afin de ne pas tomber, je lui ai tiré les cheveux, et mordu l'oreille, aussi fort que je pouvais. Certes, ce n'était sans doute pas très conventionnel comme façon de se battre, mais elle avait fait ses preuves, dans mon école maternelle du Texas lorsque j'étais gamine. Curieusement, peu nombreux étaient les inconscients qui essayaient de me chercher des poux, par la suite.

Comme prévu, l'homme lâcha mon "ami", surpris; tandis que j'en profitais redescendre de son dos, satisfaite. En revanche, ce que je n'avais pas prévu, malgré l'évidence de la chose, c'était bien évidemment la réaction du type, fou de rage...
Tentant de trouver une cachette, je me suis mise à courir, en direction du comptoir: si seulement j'arrivais à passer de l'autre côté de celui-ci pour me mettre en sécurité quelques secondes, peut être pourrais-je trouver de quoi l'aider !, ai-je pensé durant ma course... je voulais absolument donner un coup de main à ce pauvre gars; sans doute parce que je m'en voulais qu'il se soit mis dans un tel merdier pour m'aider... Et puis, je n'avais jamais aimé le comportement de ce genre de caïds à la con !
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Lun 12 Fév - 21:04
Soirée ratée
Eno & Tom
Je me suis foutu dans une merde noire. Quand je vous ai dit que cette journée était pourrie, je ne déconnais pas ! Moi qui pensais pouvoir me poser au calme dans ce bar, avec mon livre et ma Desperados. Que nenni. Il fallait que c’est trois types, qui aurait pu passer la soirée n’importe où ailleurs, viennent dans MON bar. J’ai du faire quelque chose de travers à un moment donné pour que Dieu m’abandonne à ce point. Je crois même qu’il a refilé mon dossier au Malin. A moins qu’ils s’amusent tous les deux, autour d’une bière, se demandant quel malheur ils allaient bien pouvoir me jeter à la tronche. Bref, toujours est-il qu’à l’instant présent, je suis allongé par terre, le nez en sang, l’arcade sûrement dans le même état, et la lèvre inférieure enflée. Je sens quatre pieds me donner inlassablement des coups, les deux autres étant sûrement partis courir derrière la jeune femme.

En ouvrant ma paupière encore en état de fonctionner, je constate qu’en fait, le troisième porte la fille sur son dos. Ou plutôt, c’est elle qui s’agrippe à son dos, les ongles sortis, tel un fauve. Elle lui arrache les cheveux, lui croque l’oreille, tel Mike Tyson contre Holyfield, et lui enfonce deux longs doigts fins dans le nez. Ok, c’est dégueulasse. Mais qu’est-ce que c’est badass. J’éprouve alors un immense respect pour elle. S’élancer comme ça dans la bataille face à trois types, plus grands, plus forts qu’elle, chapeau. Je ne vois pas la suite des évènements, la faute à un coup de pied dans ma paupière encore ouverte. Je ne vois plus rien, seules mes oreilles me servent de repères. J’entends une voix féminine crier, sûrement parce que le troisième mec a pris le dessus sur la jeune femme. C’est au moment où je nous crois perdu que les autres clients du bar se jettent dans la bagarre, éloignant les deux types qui me frappent.

Une simple scène d’harcèlement qu’on peut malheureusement qualifier de banale vient de tourner en bagarre générale. Si je n’étais pas l’homme en sang au milieu de tout ça, j’aurai trouvé ça cool. Mais les circonstances sont différentes. Tant bien que mal, je me relève, style canard boiteux, une ecchymose naissante sur la joue. Les trois mecs sont submergés par le nombre. Je cherche la Mike Tyson au féminin des yeux, enfin, de l’œil, et la repère, cachée derrière le bar. Un des trois types réussi à se faufiler entre deux assaillants et se jette sur elle. Je saisis une bouteille de Tequila trônant sur le bar et lui éclate sur la tête. Il tombe, inconscient. Je pose deux doigts dans son cou et m’adresse à Mike Tyson : « Ca va, il est simplement assommé. Et toi, ça va ? ».  Je n’entends pas sa réponse. Je m’évanouis face contre terre, sur la masse évanouie du type que j’ai mis KO.

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Mar 13 Fév - 15:57
Soirée ratée ?
Tom & Eno





La scène était totalement irréaliste,digne d'un film. Un truc avec Bruce Lee, ou encore Jackie Chan. D'ailleurs, je m'attendais, d'un instant à l'autre, à voir Jean-Claude Vandame débarquer, comme ça, sans prévenir. Même ça, ça aurait été plus cohérent. Oui, ça ne pouvait qu'être ça, j'étais tombée en plein tournage du bazar, mauvais endroit, mauvais moment, il ne me suffisait simplement que de partir. Et puis tous ces gens,là ? ils devaient sans doute être des figurants. Mais si tel était le cas, c'était pas bien plus rassurant, parce que je venais de déchirer une moitié d'oreille d'acteur, et si il voulait avoir bon espoir de voir cette tonsure que je venais de lui faire, vu les cheveux que je lui avais malencontreusement arrachés, sans doute aurait-il fallu qu'il se tourne vers la chirurgie : De nos jours, les médecins faisaient des miracles. Non, impossible. Ca devait être un rêve alors. Mais il avait l'air tellement réaliste… Et puis en général… on se réveille, non, lorsqu'on se fait frapper dans un songe ? Rapidement, je me suis pincé le bras. Et… manqué. J'étais toujours là, planquée sous le comptoir à tenter de trouver quoique ce fût pour aider ce gars sorti de nulle part qui s'était mis dans les plus grosses embrouilles juste pour un coup de main. Bon dieu. Qu'est ce qu'on allait faire ?!

C'est à ce moment là, alors que je nous croyais perdus, que quelque chose d'improbable s'est produit. Je ne sais pas encore comment, ni pourquoi. Mais des dizaines de clients, ayant aperçu la scène, se sont lancés dans la bataille, eux aussi. Essayant alors de semer mon agresseur, j'ai plongé au plus vite derrière le bar, le laissant en compagnie de gens qui, visiblement, avaient des tas de choses à lui dire...

Là, j'ai rapidement dégagé mon regard, essuyant mon front sur lequel s'étaient collés mes cheveux. Ca devait être beau à voir, tiens ! L'atmosphère me semblait lourde, brulante. Presque de quoi vous faire suffoquer. Et finissant par trouver une bouteille que j'ai brisée, histoire de nous en faire une arme face au premier malin qui viendrait continuer l'oeuvre que ces trois débiles mentaux avaient commencé, j'ai sursauté, poussant un petit cri ridicule, alors que je réalisais l'absurde de la situation : mon « sauveur », déboulant sans pression, suivi de près, trop près par l'un de ces trois types, et lui éclatant une bouteille sur la tête. Bouche bée, j'ai acquiescé, sans un mot, lorsqu'il m'a demandé si j'allais bien. Seulement… ce à quoi je ne m'attendais absolument pas, c'était bien à ce qu'il tombe, raide, devant moi : j'allais de surprises en surprises. Bien entendu, j'ai vite compris, ce qui se passait. Pas besoin d'être Einstein. Il avait sans doute pris trop de coups, il ne pouvait plus en encaisser d'avantage. Rongeant nerveusement l'ongle de mon pouce cherchant du regard un tissu, ou n'importe quoi, j'ai rapidement attrapé le premier torchon que j'ai vu, là, sous le lavabo du bar, et l'ai humecté d'eau fraîche, tamponnant doucement son visage, culpabilisant à mort. C'était à cause de moi, s'il s'était mis dans un tel état, après tout...
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Tom Glisson
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Dim 18 Fév - 20:21
Soirée ratée
Eno & Tom
Quand j’ouvre les yeux, le silence. Je me tiens debout, sous un soleil radieux. Ce dernier a le visage d’un poupon. Devant moi, des collines verdoyantes à perte de vue. Des lapins courent. Au loin, une maison. Atypique. Verte, ronde, taillée à même une colline. Derrière elle, une éolienne en forme de moulin à vent pour enfant tourne lentement. Des bosquets de fleurs donnent des couleurs à l’ensemble. Je me dirige vers la maison. Elle semble habitée. Ça s’agite derrière une des fenêtres. Je regarde à travers l’une d’elle. Quatre personnes costumées s’agitent autour d’un aspirateur autonome. Il a une sorte de trompe et aspire tout ce qu’il croise. Les « personnes » sont encore plus bizarres. Elles portent respectivement des costumes vert, jaune, violet et rouge. On aurait dit des grosses poupées.
 
Je me décide à entrer dans la bâtisse. Eh Oh, bonjour. Vous pouvez me dire où on est ? Ils se tournent tous vers moi, inexpressifs, le visage figé comme des poupées. Eeeeh Ooooh. Je crois qu’ils se foutent littéralement de moi, à répéter ce que j’ai dit juste avant. Mais au final, j’ai l’impression qu’ils ne savent pas dire autre chose que ça. Je leur demande comment ils s’appellent, où on est, pourquoi ils sont en émoi devant un aspirateur : RIEN. Même leurs costumes ridicules, ils ne veulent pas l’enlever. Ils doivent avoir chaud là-dedans ! Je fais un pas vers l’avant, et ils me foncent droit dessus. Une hache, pas là deux secondes plus tôt, me passe juste à côté de l’oreille et vient se planter dans le mur derrière moi. MAIS PUTAIN !!! VOUS ÊTES TARÉS ! VOUS ÊTES « QUOI » EN FAIT ??? Je fais demi-tour, prenant mes jambes à mon cou. Je cours jusqu’à n’en plus pouvoir. Je suis hors d’haleine quand j’atteint une route. Une voiture arrive. Un véhicule jaune et rouge, avec au volant un mec portant un bonnet à clochette. Je me place devant la voiture, la forçant à s’arrêter. Ce qu’elle ne fait pas et me heurte de plein fouet, à 110 km/h.
 
C’est à ce moment que je me réveille. Le silence règne toujours. Mais pas un silence apaisant comme tout à l’heure, mais plutôt un silence lourd. Pesant. J’essaie de me relever, mais aucun de mes membres ne répond. Une tête se penche sur moi. C’est la jeune femme. kesskicépassé ? Elle m’explique brièvement. Les agresseurs contenus par tous les autres, les flics sont arrivés, passant les menottes à ces types et prenant les témoignages. Les pompiers sont sur la route. Il y a des « combattants » à prendre en charge. Dont moi. Je ne peux même pas relever la tête, une douleur atroce dans le cou. J’ai la respiration sifflante. Sûrement quelques côtes cassées. Mon poignet me lance. J’ai du le fouler en frappant du mieux que je pouvais. J’ai un œil toujours fermé et le sang s’est arrêté de s’écouler de mon nez, laissant dans ma bouche sèche un goût désagréable. J’entends les sirènes de pompiers qui arrivent. Je les sens me passer une minerve et me placer sur une civière. Jamais je me suis senti aussi mal de ma vie. Ca m’apprendra à jouer au chevalier servant…
 
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Mer 28 Fév - 1:20
Soirée ratée ?
Tom & Eno





C'étaient les minutes les plus longues de ma vie. Tout s'était passé trop vite, mais d'une lenteur incroyable. Un peu comme les ralentis, dans Matrix. A la seule différence près que moi, je n'étais pas Néo. J'étais juste une fille qui auraient eu mieux fait de partir, au lieu de rester plantée là, comme l'arbre moyen. Voilà ce qui arrivait, quand on était aussi indécise que moi. Une bagarre générale, et un gars étendu au sol, que j'essayais tant bien que mal de faire revenir à lui, pestant contre la malchance, mon imbécillité, et moi. Oui. Je culpabilisais carrément de l'état de ce type. Après tout, c'était parce qu'il était venu m'aider, qu'il était maintenant en train de faire sa sieste sous le comptoir.

- Super. C'est vraiment parfait.


Ai-je lancé d'un ton rageur, morte de trouille pour la suite. Ces gars avaient totalement massacré ce pauvre homme, et moi, j'étais là, avec mes maigres connaissances en réanimation, qui se limitaient à quelques petites claques sur les joues suivies du très célèbre "allez, réveille toi, s'il te plaiiiiit reste avec moi !". Puis bien évidemment, il y eut la fameuse éponge sur le front, et, dans un éclair de lucidité, une position latérale de sécurité. sauf qu'au moment où j'allais m'exécuter, il s'est réveillé, me faisant lâcher un soupire de soulagement, par la même occasion. Puis la tête dans le gaz, il m'a demandé ce qui s'était passé. Tout. Rien. J'en savais rien en fait. Je restais juste stupide, stupéfaite. Mais j'ai tout de même réussi à balbutier quelques trucs. Lui expliquer ce qui, globalement, pouvait justifier l'état dans lequel il était. Et baissant les yeux, lui adressant un sourire un peu gêné, j'ai poursuivi:

- C'était très courageux, ce que t'as fait pour moi... je saurai pas te remercier assez, mais... merci. Vraiment.


Et ne voulant pas le bombarder de paroles inutiles, consciente que ça risquerait de le perdre plus qu'autre chose, je me suis mordu la langue, et ai arrêté de parler, me redressant un peu afin de regarder furtivement autour de nous. Plus un bruit. Ou presque. La police embarquait nos tontons flingueurs, les pompiers venaient en aide à ceux qui en avaient besoin. Y'en avait un bon paquet, en réalité. Bien plus, même, que j'aurais pu le croire. Alors je me suis empressée de leur faire de grands signes, qu'ils s'occupent aussi de mon ami...

- Ecartez vous madame, on a besoin d'espace pour travailler.


M'excusant, j'ai reculé, les laissant emporter le jeune homme sur une civière. Mais pour une raison qui m'échappe encore, j'ai retenu l'un des pompiers. Je ne voulais pas laisser ce gars seul. Pas après ce qu'il venait d'endurer pour me venir en aide. A mon tour de renvoyer l'ascenseur.

- Attendez !! c'est... c'est mon frère. Je veux venir avec vous. S'il vous plait... Je me ferais toute petite, c'est promis.


Excédé ou incroyablement stupide (ou peut être les deux), le pompier m'a permis de les suivre.
Rapidement, je suis allée récupérer mes chaussures que j'ai enfilées en vitesse, boitant légèrement. J'avais sûrement du me tordre la cheville, à courir comme une dératée. J'espérais juste que ça n'allait pas influencer ma danse, sinon...j'étais foutue. Mais pour l'instant, je me contentais de les suivre. Le reste, on verrait plus tard... Je ne pouvais pas faire mieux de toutes façons !
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Dim 11 Mar - 21:07
Soirée ratée
Eno & Tom
Bleu. Rouge. Bleu. Rouge. Bleu. Rouge. Superman est arrivé. Il a reconnu ma valeur. Il va m’emmener dans les minutes qui suivent sur Krypton. Je vais pouvoir vivre pendant plusieurs millénaires aux côtés des kryptoniens et de sa cousine Kara. Oh, Kara. Si elle ressemble à la Kara de la série Smallville, je signe de suite. Une jeune blonde sexy aux formes délicieuses, je ne peux pas refuser. Puis j’entends du mouvement autour de moi. Le bleu et rouge n’est pas Superman mais les pompiers et la police. Tant pis. Adieu la vie éternelle, la force surhumaine, la vision aux rayons X et le pouvoir de voler. Au contraire, je file maintenant droit vers l’hôpital, à l’arrière d’une ambulance. Pas entre la vie et la mort, mais je reste dans un sale état. Amoché de partout, je sens mon corps dans son entièreté. Des pieds jusqu’à la tête, je ressens chaque plaie, contusion, ecchymose, côté cassée… Ma respiration ressemble à un sifflement aigu. J’ai mal, mais je ne peux m’empêcher de sourire. Sourire qui m’arrache une grimace de douleur, tant ma lèvre est fendue en divers endroits.

En effet, la situation me fait sourire. J’ai beau souffrir le martyr, je ressens un sentiment de plénitude. J’ai la sensation du devoir accompli. Qui sait ce qu’auraient fait ces hommes si je n’étais pas intervenu ? Avec ce genre d’énergumène, ça fini rarement bien. De plus, c’est la première fois que je me bats réellement. Une sensation de puissance m’avait envahi, portée par l’adrénaline et la testostérone. J’ai déjà connu l’adrénaline grâce au sport, évidemment, mais la sensation n’est pas du tout la même. J’ai eu l’impression d’être dans un bon vieux western, où le méchant Bufford Tannen aurait déclenché une bagarre dans le saloon parce qu’on lui avait manqué de respect en l’appelant Molosse. Je ne vais pas parler de « rêve », mais au moins maintenant je pourrais dire que je me suis déjà battu dans un bar. Et pour défendre une fille en plus. What else ?

Toujours est-il que j’arrive à l’hôpital. Allongé sur une civière, je suis transféré sur un brancard. Nous franchissons les portes de l’hôpital et je vois les néons allumés qui défilent au-dessus de ma tête. A ce que j’entends, ils vont me faire un scanner. Ils ont peur que je développe des blessures intérieures. Et ils n’ont peut-être pas tort. Ça me fait un mal de chien là-dedans. J’arrive dans la salle de radiologie et ils m’installent une perfusion afin de m’injecter de l’iode pour que mes organes ressortent sur le scan. C’est déjà une sensation désagréable de se faire injecter de l’iode dans les veines, mais quand votre corps est en compote, ça fait encore plus mal. Ils m’installent dans l’appareil et procèdent au scanner. Je dois rester immobile mais ils n’ont pas de souci à se faire de ce côté-là. Moins je bouge, moins je souffre.

Le scanner fini, ils me transfèrent dans une chambre en attendant. A peine la tête posée sur l’oreiller, je ferme les yeux et m’endors. A mon réveil, la jeune femme du bar est là et un docteur arrive pour le bilan du scanner. « Bonjour monsieur Glisson. Nous avons analysé les résultats du scanner que vous avez passé tout à l’heure. J’ai une mauvaise nouvelle. On va devoir vous opérer. On a repéré du sang dans vos poumons. Il va falloir qu’on vous le retire avant que cela fasse des dégâts dans votre organisme ou pire, que cela se répande. Etant donné que vous avez des côtes cassées, il va d’abord falloir qu’on vous rafistole, afin d’éviter de potentielles complications. Une infirmière va arriver pour vous préparer à l’opération, vous passez en urgence. ». Ainsi, ma respiration n’est pas sifflante pour rien. Heureusement, cela fait bien longtemps que je n’ai plus peur des opérations. J’en ai vu de bien pire pendant ma leucémie. Je me tourne vers la jeune femme et lui assure que tout ira bien, que j’en ai vu d’autre et que je serais de retour bientôt. C’est gentil d’être venu, merci à toi. Mais je ne connais pas ton prénom. Et je tends la main vers elle, comme une façon de la remercier.
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Sam 17 Mar - 0:15
Soirée ratée ?
Tom & Eno





Si on m'avait dit que la soirée se terminerait aux urgences… j'aurais suivi mon intuition de base, optant pour une soirée cocooning sous un plaid comme une grand-mère, devant la première série ou comédie qui passerait, sirotant tranquillement un thé, emmitouflée dans mon pyjama en pilou pilou. Je me serais probablement endormie sur mon canapé, et me serais réveillée demain, me disant qu'il était temps que je prenne des vacances. Mais au lieu de cela, pour une raison qui m'échappait encore, j'avais fait le choix de rester. Et tout avait basculé, avant même que j'aie le temps de dire «  bonsoir ! Une téquila Sunrise s'il vous plait ! » ces gros lourds, qui auraient eu le loisir de faire tout et n'importe quoi si le super justicier n'avait pas décidé de pointer le bout de son nez, ces connards devenant subitement aussi dangereux qu'Hulk, le super justicier KO, la salle sans dessus dessous… Tout s'était passé trop vite, et je ne savais plus vraiment où j'en étais… Enfin… en réalité, la seule chose qui me faisait dire que tout ça était bel et bien arrivé, que je ne rêvais pas, était que je me trouvais bel et bien dans cette ambulance, à accompagner le super héros de la soirée, aussi mal en point qu'un Peter Parker ayant perdu son sens de l'araignée.

Assise dans le camion qui nous emmenait à toute allure vers l'hopital le plus proche, la scène se rejouait inlassablement dans ma tête. J'étais consciente au fond, de n'y avoir été pour rien. Après tout, ce n'était pas moi, qui avais accosté ces types. Encore moins moi, qui avais frappé la première. C'étaient bel et bien eux, qui avaient commencé. Et malgré nos efforts, ils nous avaient tout de même bien défoncés. Quoique. Ils étaient eux aussi dans un état second, supplément arrestation par les flics. Et rien que de savoir qu'ils allaient passer la nuit en garde à vue, c'était quand même jouissif.

Inquiète, les yeux rivés sur le justicier, j'ai soupiré. Il avait beau sourire, il n'aurait pas été dans un tel état s'il était resté sagement à sa place, quelques heures plus tôt.

Une fois arrivés, on me demande de passer en salle d'attente. Elle portait bien son nom, cette foutue salle d'ailleurs. Le temps me paraissait s'étirer, le moment était une éternité. Et bon dieu, ce n'était pas un de ces moments géniaux, où on se dit « j'aimerais qu'il dure une éternité », que du contraire. Il me tardait que celui-ci s'arrête, qu'on me dise que ce bon samaritain allait bien, et que je puisse rentrer chez moi, me coucher, et ne plus jamais ressortir de mon lit. En tous cas, pas avant l'année prochaine !

Pendant de longues minutes, j'ai fait les cents pas, avant que l'on ne me permette d'aller voir ce qui se passait pour lui. Et dès que l'on m'a donné le numéro de sa chambre, j'ai foncé. J'étais morte de trouille pour lui.

Arrivée sur les pas du médecin, je suis restée un peu en retrait. Assez proche pour entendre ce que celui-ci disait, mais assez loin pour rester quasi invisible. Entendant la sentence, ma mâchoire s'est serrée. Bon sang. Il était vraiment amoché, c'était le moins qu'on pouvait dire. Timidement, je me suis approchée de lui, attrapant la main qu'il me tendait et la serrant doucement dans la mienne, feignant un sourire face a ses paroles qui se voulaient rassurantes. Je n'avais qu'une envie, me mettre à pleurer. Mais je m'interdisais de faire du drama. Ce dont on avait besoin à l'instant, c'était de calme, et d'un max de pragmatisme. Je me suis efforcée de rester ainsi. Ou du moins dans un état qui pourrait s'en approcher.

- J'allais tout de même pas te laisser tomber ! J'ai marqué une courte pause, avant de lui répondre dans un léger sourire : Enola. Et toi ? C'est Tom c'est ça ? Enfin… c'est ce que j'ai cru voir sur les fiches de Dr House…

Souriant à nouveau, un peu plus volontiers à ma référence un peu nulle,j'ai lancé un vague regard vers le médecin, qui avait l'air excédé. Une légère grimace, comme pour lui signifier quelques excuses, s'est affichée sur mon visage, avant que mon regard ne se pose à nouveau sur nos mains, et Tom, qui allait passer au bloc d'une minute à l'autre…

C'était tout de même une étrange façon de faire connaissance, lorsqu'on y pensait…

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Jeu 22 Mar - 22:02
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Eno & Tom
Ainsi donc, celle pour qui je me suis mis dans un tel état se prénomme Enola. Je trouve ce prénom sublime, doux, délicat. Je ne connaissais pas, mais il sonne bien. Bon, j’avoue malgré moi qu’en entendant « Enola », j’ai aussitôt pensé : « Tiens, ça rime avec Granola ». Satané esprit vagabond. Grâce à la fiche médicale accrochée de mon lit, elle a pu voir d’elle-même mon prénom. Cela m’évite d’ouvrir une nouvelle fois la bouche pour le lui dire. Dans cette position allongée, la moindre parole m’arrache une grimace de douleur. Malheureusement pour moi (et je dois admettre « malheureusement pour elle aussi »), elle semble avoir hérité du même humour pourri que moi, et quand elle fait sa blague sur le Dr House, je ne peux m’empêcher de ricaner, ce qui me fait souffrir le martyr. Mais j’approuve avec un hochement de tête et un pouce semi-levé, maximum que je puisse faire.

Sur cette blague, un interne vient me chercher pour m’emmener au bloc. Il tourne d’abord la tête vers Enola « Tyson », et j’incline la tête de haut en bas pour signifier qu’elle peut rester. Il acquiesce et commence son monologue. Je n’entends pas tout, l’esprit ailleurs. Mais je saisis l’essentiel : opération en deux étapes : réparer les côtes cassées d’abord, drainer le sang ensuite. Du gâteau pour moi ! J’avais vu bien pire. Si une leucémie ne m’a pas tué, une telle opération ne sera qu’une formalité. « Allez Monsieur Glisson, il est l’heure d’y aller ». Je plonge mon regard dans celui d’Enola. J’essaie de lui faire comprendre que ça me fait plaisir qu’elle m’ait accompagné. Elle aurait très bien pu rentrer chez elle après la séquence du bar. J’essaie de lui faire comprendre avec un sourire que je ne lui en veux pas, car elle pourrait penser que je suis ici à cause d’elle, alors que ce n’est pas du tout le cas. Je me suis moi-même entraîné dans une bagarre.

Direction le bloc 3, où l’intervention doit avoir lieu. Un chirurgien thoracique est là, avec son interne pour l’assister. Il y a également l’anesthésiste et au moins cinq autres infirmières. La vue du chirurgien me rassure quelque peu. Il doit avoir 40 ans, à deux ou trois années près. Il a donc de l’expérience, sans être un vieux médecin sénile et moyenâgeux. C’est déjà une bonne chose. Je suis entre de bonnes mains. L’infirmière anesthésiste me passe ensuite le masque pour m’endormir. Je me sens partir doucement, légèrement vers un état second. A partir de ce moment, je ne pense à rien de précis. Mes pensées s’embrouillent, s’entremêlent, divaguent vers des horizons de tous les possibles. Mais mes pensées sont d’une clarté douteuse, le cerveau trop embrumé pour visualiser clairement les éléments qui m’entourent. Je discerne seulement les contours d’un terrain de baseball, le vert d’une pelouse, le jaune du sable. Mon esprit vagabonde ailleurs, mais je sens, ou plutôt ressens des picotements dans mon corps, signe qu’on farfouille à l’intérieur de moi.

Cinq heures plus tard, j’ouvre les yeux en salle de réveil. Je suis seul, le silence est lourd, la lumière aveuglante. Je relève très légèrement la tête, les yeux rivés sur mon ventre. Une longue cicatrice me barre la panse. Sniff, mon corps de rêve.


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Ven 20 Avr - 18:34
Soirée ratée ?
Tom & Eno





J'essayais de faire bonne figure, afin de ne pas ajouter de stress à Tom qui paraîssait pourtant serein. Mais c'était peine perdue. En réalité, on aurait pu penser que c'était moi, qui allait faire un tour au bloc opératoire, tant j'étais inquiète… Lui, le prenait tranquillement. Presque par dessus la jambe, comme si ce n'était qu'une petite visite de rien du tout à l'infirmerie. C'était déconcertant. Dans son regard, on pouvait lire des tas de choses. Bien évidemment, ce n'était que de l'interprétation. Mais peu importe ce qu'il en était, il avait eu le don de me rassurer, un tant soit peu.

Et ne perdant pas une miette des paroles de l'interne qui expliquait tout de A à Z en passant par le carré de l'hypothénuse influant sur l'inclinaison de la table d'opération … je luttais pour ne pas me liquéfier. Mes pensées s'emmêlaient, et si je me posais trop de questions, c'était de sa faute. Foutu interne. Maintenant, j'étais incapable de faire la part des choses. Quelle était la réponse ? Où était le vrai ? Le faux ? J'étais perdue dans le calme pesant qui s'établissait maintenant. Je n'entendais plus que les échos des corps qui s'éloignaient. Les éclats de voix de plus en plus faibles de l'interne, jusqu'à ce qu'ils disparaissent. Néant. Le silence m'oppressait. Mon cerveau turbinait si vite, qu'il aurait pu se mettre à fumer sans problème.

Bien évidemment, Tom semblait convaincu que tout allait bien se passer, ce dont j'essayais de me convaincre moi même, sans grand résultat. D'abord, j'ai pressé les boutons de la télécommande, nerveuse, attendant le retour du guerrier. La télévision s'alluma directement sur une chaine d'information. Et… quelles infos ! Guerres, manifestations, armes à feu, agressions, il y avait de quoi devenir fou. Fuyant cette atmosphère anxyogène des médias, j'ai coupé la télévision, me dirigeant vers la fenêtre. Je réfléchissais toujours autant. Lâchant un soupire, j'ai pris le parti d'aller faire le tour du quartier, espérant que Tom ne serait pas revenu avant moi -il y avait très peu de chances pour que cela arrive-…

Enfilant ma veste, j'ai récupéré mon porte-feuilles, et j'ai filé.

****

Dans la fraîcheur du soir, j'écoutais le calme,bien loin du tumulte et de la violence de cette soirée. J'avais l'impression que tout cela n'était pas arrivé. Et si c'était le cas ? Je devais sans doute être confortablement avachie dans mon lit. Et si ce n'était qu'un cauchemar extrêmement réaliste, eh bien… ça me ferait des choses à raconter… ou à oublier, au choix. Laissant le bénéfice du doute, j'ai décidé de me pincer le bras, y mettant tout le coeur possible. Si je devais me réveiller, il fallait sans doute que j'y mette le paquet.

- Arg !


Un couinement de douleur, et toujours pas de réveil. C'était bel et bien la vraie vie. Bon, au moins, j'aurais essayé.

Regardant autour de moi, j'ai continué mon parcours, allumant une cigarette. Alentours, seul le crépitement de celle-ci, ma respiration, mon coeur qui battait à tout rompre. Pas âme qui vive, quelques chats dont je pouvais apercevoir les ombres furtives se détacher légèrement de la pénombre… Le claquement régulier de mes talons sur le pavé devenait soudain une rythmique à laquelle je m'accrochais, laissant mon esprit divaguer. J'ai arrêté d'avoir peur.

Savourant le battement dans ma poitrine, j'ai fermé les paupières, profitant de la brise légère, de ce calme qui jusqu'ici m'opressait. Et lorsque J'ai rouvert les yeux, mon regard fut retenu par le néon grésillant d'un seven-eleven. J'ai tiré une dernière fois sur ma cigarette, la jetant négligemment au sol puis j'ai poussé la porte et me suis perdue dans les rayons, sans savoir ce que j'allais trouver…

J'en ressortais quelques minutes plus tard, une boîte de chocolats destinée à mon ami bientôt en convalescence, et j'ai rebroussé chemin, espérant arriver à temps pour son retour…

*****

Essoufflée, j'ai repris mon souffle en arrivant à l'accueil, avant de demander si Tom était dans sa chambre. Regardant la jeune femme tapoter sur son clavier, je tapais un peu du pied, et si on ne me connaissait pas, on aurait pu croire que j'avais envie d'aller aux toilettes, à sautiller de la sorte. J'étais en réalité impatiente. Après quelques secondes, elle m'expliqua que l'opération s'était bien passée, qu'il était en salle de réveil. Et sans attendre mon reste, je suis partie, me dirigeant vers sa chambre.

- Madame ?! J'peux savoir où vous allez là ?

Continuant mon chemin, j'ai répondu :

- Sa chambre ? C'est bien la 306 ? je suis sa sœur, on m'a permis de rester, j'étais avec lui avant l'opération.

Sa sœur ? Rien n'était moins sûr. J'étais surtout frappée, et il n'y avait plus besoin de chercher des preuves quant à ma folie !

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Dim 6 Mai - 22:56
Soirée ratée
Eno & Tom
Le réveil est difficile. Je me demande d’abord où je suis. Une succession d’images m’assaille, beaucoup trop rapide pour que mon cerveau embrumé puisse suivre. Un bar, une demoiselle, des gars, une bagarre, des lumières bleues et rouges, une chambre d’hôpital, encore la demoiselle, le bloc opératoire, puis le trou noir. Je ressens juste une douleur dans le ventre. Pas forte, mais persistante. Je ferme les yeux afin de me recentrer. Sur moi, sur le présent. Il s’en est passé des choses durant ces dernières 24 heures. Qui aurait pu croire que ce matin, en me levant, j’allais finir la journée à l’hôpital à subir une opération chirurgicale ? Pas moi, ça c’est sûr… Le cerveau encore embrumé, je me sens emporté par le sommeil. Mes yeux se ferment d’eux-mêmes, mes paupières bien trop lourdes pour les garder ouvertes.

La porte de ma chambre s’ouvre alors à la volée. Enola s’engouffre dans la pièce, telle une furie. Une goutte de sueur perle sur son front, les cheveux moins bien coiffés qu’au moment où je l’ai laissé. Avec du recul, elle a moins dormi que moi. Une femme entre dans la chambre à sa suite, tout aussi essoufflée. Je commence à comprendre la scène. C’est bon madame, laissez, elle est avec moi, c’est bon dis-je d’une voix faible mais audible. Elle ronchonne mais accepte malgré tout. Je regarde la jeune femme avec un regard plein de reconnaissance et lui tend la main pour qu’elle la prenne. C’est pour elle que je me suis mis dans cet état, alors que je ne la connais même pas, mais je ne le regrette pas le moins du monde. Car en plus de défendre une cause juste, cela m’a permis de briser la monotonie de ma vie… Et de quelle manière ! Et si c’était à faire, je le referais. Sans hésiter.

Une larme coule le long de ma joue. Lourde, salée, incontrôlable. Je suis reconnaissant envers Enola d’être restée auprès de moi pendant tout ce temps. Je n’ai plus la notion du temps. Depuis combien de temps sommes-nous ici ? Six heures ? Douze heures ? Vingt-quatre peut-être ? Je n’en ai pas la moindre idée. Je ne sais même pas s’il fait jour ou nuit, la salle où je suis ne comportant pas de fenêtre. Tout ce que je vois, c’est une jeune femme fourbue de fatigue, des cernes sous les yeux qui se tient devant moi. Je m’inquiète pour elle : Ca va ? Comment te sens-tu ? Qu’est-ce que tu as fait pendant que j’étais sur le billard ? Tu as mangé ? J’espère que tu en as profité pour dormir. Ce fauteuil m’a l’air très confortable. Il l’est sûrement plus que mon lit et son matelas tout plat en tout cas. Ne sachant pas si elle a mangé, je lui propose de prendre mon portefeuille dans ma veste et d'aller s'acheter quelque chose à la cafétéria.

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Lun 14 Mai - 17:58
Soirée ratée ?
Tom & Eno





Ne pas réfléchir. C’était là ce que j’avais décidé de faire, on verrait bien ce qu’il adviendrait, d’ici à mon arrivée dans la chambre de Tom. L’infirmière allait sans doute tenter de m’arrêter.Et elle aurait tout à fait raison de le faire. Mais la seule chose qui m’importait à ce moment précis, était l’état de mon comparse. L’opération s’était elle bien passée ? Sans doute, il n’y avait pas de raison pour que ça capote. Pourtant, je ne pouvais m’empêcher d’appréhender, m’inquiétant pour cet homme que je venais tout juste de rencontrer, quelques heures plus tôt. Est-ce qu’il serait en train de dormir lorsque j’arriverai ? c’était tout le bien que je lui souhaitais.

Arrivant à toute allure dans sa chambre, je n’ai jamais su si c’était cette arrivée en trombe qui l’avait réveillé, ou s’il était bien éveillé, à la seconde où je pénétrais dans la pièce, suivie de peu par l’infirmière essoufflée, tout comme moi.
Il ne mit pas longtemps à comprendre, ou du moins, c’est ce qu’il laissait paraître, lorsqu’il expliqua à l’aide soignante que je l’accompagnais. Sa voix se faisait faible, tremblante. Il semblait fatigué, et mon coeur se serra, de le voir dans cet état. Certes, il était évident qu’après être passé en salle d’op’, il n’allait pas danser la carioca. Mais j’avais beau essayer de me raisonner, je restais malgré tout impressionnée.
Une fois la jeune femme partie, la porte se refermant, je me suis approchée doucement, attrapant délicatement la main qu’il me tendait.

- Je suis désolée d’être arrivée comme ça… j’espérais être là avant ton retour.


Sans en dire plus, je me contentais de rester présente. C’était bien là le minimum que je puisse faire, de toutes façons. Attrapant la chaise molletonnée, d’un beige aussi douteux que les diverses éventrées dans son coussin, me laissant sceptique quant à la raison pour laquelle elles avaient bien pu être faites, je me suis installée, sans bruit, déposant la boite de chocolats que je venais d’acheter sur la desserte mobile servant de table d’appoint :

- J’ai… apporté un petit quelque chose. Pour quand tu iras mieux.

Lui indiquais-je en signifiant la boite d’un mouvement de tête. Et semblant rassembler toutes ses forces, il m’assaillit de questions, renversant ainsi, l’espace d’un instant, les rôles… Dans un sourire, j’ai posé une main sur son front que je caressais doucement de mon pouce :

- Ne t’inquiète pas pour moi , je vais bien. J’ai été prendre l’air quelques minutes, d’où mon absence, quand tu es arrivé. J’espère que tu n’as pas cru que j’étais partie ! Pour le reste… C’est plutôt à toi, que l’on devrait demander tout ça. Tu vas bien ? Tout s’est bien passé ?

Et d’un mouvement de bras, j’ai refusé son offre, le remerciant. Je n’avais pas faim, de toutes façons. Et puis… il était passé sur le billard après quelques coups pris pour moi. Si c’était à quelqu’un de lui offrir le repas, c’était bien moi. Pourquoi pas à sa sortie de l’hôpital, d’ailleurs. Histoire de fêter ça !
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Mer 30 Mai - 20:37
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Eno & Tom
Ne me suis-je jamais senti plus vivant ? Peut-être. Pour tout dire, je viens de vivre ma première bagarre. Une sorte de dépucelage. Et quel dépucelage ! J’ai déboîté deux ou trois mâchoires, brisé deux genoux, cassé autant de nez, mais j’ai également morflé. Mais quel moment d’adrénaline. Je me serai cru dans un jeu vidéo grandeur nature. En me remémorant toute cette folie, je me promets une chose : vis ta vis à fond, sans restriction. Après la rémission de mon cancer, j’avais décidé de vivre plus sereinement, ne plus faire de folie. Je viens de me rendre compte que je me suis planté sur toute la ligne. Justement, je dois profiter de chaque instant ! Et je dois cette remise en question à celle que j’ai défendu, même si rien de tout cela n’était volontaire.

Pour me remercier, elle me tend une boîte de chocolats qu’elle est allée acheter au magasin, pendant que j’étais en salle d’opération. Elle refuse mon offre d’aller à la cafét’. Je décide à la place d’ouvrir la boîte et découvre un assortiment d’une multitude de confiseries. Chocolat à l’orange, à la poire, à la liqueur de cerises et aux noisettes. Aux noisettes ??? Mince. Je lui laisse le privilège de choisir le premier chocolat : Tiens, vas-y, à toi l’honneur. Tu peux taper dans les noisettes si ça te dit. Je suis allergique à tous les fruits à coque. Mais tu ne pouvais pas savoir. Pareil pour le chocolat à la liqueur. Ce n’est pas que je n’aime pas cela, que du contraire, mais j’ai l’interdiction formelle d’ingérer de l’alcool Dommage. Je me laisse cependant tenter par un chocolat à la poire, un des fruits que je préfère d’entre tous.

Tout en lui répondant que tout s’est bien passé, j’essaie de trouver une position plus confortable dans mon lit et qui me redonne un semblant de décence. La grimace qui barre mon visage vient contraster ma tentative de lui faire croire que tout va bien. En vérité, j’ai un mal de chien. La faiblesse du corps humain… Je décide de changer de sujet de conversation. Je n’ai pas envie qu’on s’attarde sur mon état. Je le vis bien et on ne pourra pas revenir en arrière, de toute façon. « Dis-moi, c’est la première fois que ces mecs t’interpelaient dans ce bar ? Tu les connais ?. Je me pose cette question car ils avaient le profil parfait des types qui n’en étaient pas à leur coup d’essai. A l’avenir, il est fort probable qu’ils recommencent. Mais pas aujourd’hui, ça c’est sûr. Ils ont du comprendre la leçon pour un petit bout de temps.

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Mer 13 Juin - 22:40
Soirée ratée ?
Tom & Eno





Espérant que tout se soit passé pour le mieux, j’ai pointé le bout de mon nez, l’air de rien. Un peu anxieuse, l’infirmière a fini par me lâcher les basques, grâce aux gestes de Tom. Enfin tranquillisée, j’ai fini par m’asseoir, attrapant la chaise destinée aux visiteurs, que j’avais rapprochée du lit de mon ami… avant de lui tendre la boite de chocolats. Mauvaise pioche : l’allergie aux arachides et autres fruits à coque était un fléau auquel on ne pensait pas assez souvent. Dans un sourire, attrapant un de ces chocolats aux noisettes, le laissant ainsi profiter de ceux qu’il pouvait manger sans pour autant déguster, j’ai fini par lui lancer d’un ton amusé :

- Promis… je m’en souviendrai la prochaine fois ! En espérant que nos rencontres futures ne soient pas dans un hopital !


Dieu seul savait si on serait amenés à se recroiser. Mais avouez qu’il y avait tout de même beaucoup plus fun, comme lieu de rencontre ! Certains se donnent rendez-vous dans des bars, pour fêter une victoire sportive, ou encore décompresser après une grosse journée de boulot en profitant pour se retrouver avec leur bande de potes… D’autres encore, se donnent rendez-vous dans 10 ans ; même jour même heure, même pommes… il était donc inconcevable qu’on fasse des sittings réguliers dans ce foutu hôpital aux murs et aux blouses bien trop blanches, et aux odeurs de javel bien trop… javelisantes.

Un peu dans mes pensées, j’ai reporté mon attention sur Tom et sa question. En réfléchissant, ce n’était pas la première fois que des gros lourdingues dans le genre de ces types venaient m’importuner. C’était ainsi : si on avait le malheur d’être une femme seule, quelle qu’en soit la raison, beaucoup se disaient à tort que c’était la porte ouverte à n’importe quoi. Pour autant, ce n’était pas la première fois non plus, que je les voyais. Haussant les épaules, j’ai fini par lui expliquer :

- Moi, ils m’ont toujours laissée tranquille. Mais je les vois souvent, au casino. L’autre fois, c’est à l’une de mes amies, qu’ils s’en sont pris, un de ses collègues lui avait sauvé la mise en se faisant passer pour son copain… je savais qu’ils étaient cons, mais jamais je n’aurais imaginé que ça pourrait finir comme ça… j’suis vraiment désolée.

Lui adressant un sourire, j’ai poursuivi :

- Voyons le bon côté des choses : grâce à toi, ils sans doute vont rester tranquilles un moment !


Du moins, c’était ce que j’espérais !

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