They said : "You have no choice" ; I say : "Now, I do it on my own rules"

Alexa "Lexa" Mary Hamilton

Bonjour! Je m'appelle Alexa mais mes amis me surnomment Lexa et c'est le nom que je préfère. Je suis né(e) à Edimbourg le 17 Mars 1990 et de ce fait j'ai donc 27 ans mais je vais sur mes 28. Côté coeur, je suis fiancée à un mec que je déteste, sachant que mon orientation sexuelle est bisexuelle. J'appartiens au groupe I Fought the Law. Je suis une personne travailleuse, ambitieuse, protectrice avec mes proches, gentille malgré ce qu'on peut penser; mais aussi impulsive, arrogante, lunatique, revancharde.

Alors moi c’est Alexa Mary Hamilton, mais je déteste ce prénom alors appelé moi Lexa. Je suis née le 17 mars 1990 à Edimbourg en Ecosse, ce qui me donne présentement vingt-sept ans, mais mon anniversaire n’est pas si loin et je prendrai rapidement vingt-huit ans. Je vis dans une famille plus qu’aisée, donc riche, et même si j’aurai préféré, ils n’ont jamais su m’élever au mieux. Disons que mes parents ont laissé des gouvernantes nous élever parce qu’eux-mêmes n’en avaient pas le temps. J’ai dit « on » ? Oui, parce que je ne suis pas la seule enfant de cette famille, il y a aussi mon frère, Tristan, mon jumeau. Il est plus vieux que moi de six minutes, et c’est le seul qui compte vraiment pour moi. J’ai toujours été une petite terreur depuis que j’ai compris que mes parents n’étaient pas fichus de me donner un soupçon d’affection, donc j’ai fait en sorte, avec Tristan, de faire de leur vie un enfer. Il n’y a que ma mère qui se rendait compte de cela, mon père était tellement préoccupé par l’avenir de « Hamilton Fragrancy », qu’il ne nous voyait pas grandir. Ah oui, j’ai oublié de parler de l’entreprise de la famille. En fait, mon père est, ce qu’on appelle, un « nez », il débusque les parfums. Il a voulu créer sa propre entreprise et créer de nouvelles senteurs, fragrances. Son dur labeur a duré quelques années avant qu’il ne puisse en vivre et rapidement, il nous offrait tout et n’importe quoi, sauf sa présence en somme.

À l’adolescence, je me suis mise à me rebeller, à faire pas mal de conneries, j’avoue, je voulais tester mes parents, mais même s’ils n’étaient pas contents, ils ne comprenaient pas que j’essayais seulement d’attirer leur attention. Le business a toujours été le grand moteur de notre famille. Rapidement, ma douceur s’est changée en glace, je ne suis pas devenue un vrai dragon, mais ma gentillesse est un peu partie en fumée. Au fond, je joue aux femmes fortes pour cacher ma propre peine. Cette peine est devenue le moteur de mon existence. D’ailleurs, je suis devenue plus forte, plus compétitrice, je ne lâche rien. J’ai tout fait pour qu’on me réserve une belle place dans l’entreprise, après mes études de commerce. Maintenant, je suis vice-présidente au même titre que mon frère, mais lui, il ne veut pas le poste autant que moi, du moins, ce n’est pas l’impression que j’ai.

Toutes ses années m’ont beaucoup changées, j’ai eu pas mal d’aventures, hommes, femmes, hommes et femmes. À deux, à trois ou plus, peu m’importait. Je n’ai jamais su me décider entre les hommes et les femmes, j’aime les deux et je n’aime pas qu’on me mette dans une case. J’aime tout tester. D’ailleurs, c’est aussi comme ça que j’ai commencé à découvrir ce qui est illicite. Le cannabis, les rails de cocaïne, l’alcool. Une vie de dépravée et pas que sentimentalement parlant. Au-delà de mon poste de « Miss Hamilton », j’ai commencé à faire du trafic de cocaïne, je suis devenue dealer – le mien ayant été tué par un addict, il fallait bien un remplaçant n’est-ce pas ?

Alors que je pensais que ma vie se trouvait être à peu près bien dans son ensemble, mes parents décidèrent de resserrer davantage la vis. Notre famille était l’une des plus influentes d’Ecosse et, qui dit ancienne famille, dit union avec un autre grand parti. Rapidement, c’était décidé, j’épouserais le gosse de riche de la famille Erskine et mon frère, la petite bourge des MacLean. Nous voilà dans de beaux draps. Maintenant, je devais faire « ami-ami » voire plus d’ailleurs, et nous devions même concevoir un héritier ensuite. Je devais devenir une Erskine, je détestais ce nom déjà et je détestais devoir épouser quelqu’un sans qu’on ne me demande mon consentement. À chaque fois que je devais le voir, j’y allais à reculons, je devais déjà supporter mes parents, je n’avais pas besoin d’une personne en plus, voire d’une famille en plus pour cela. Ils étaient tous ravis de cette union sauf moi, ou encore mon frère. Il devait se farcir la fille qui était amoureuse de lui depuis des lustres, et moi, un « homme à femmes » prétentieux et idiot. Ça commençait bien.

J’ai dû partir pour Albuquerque, car l’entreprise familiale voulait s’étendre sur le Nouveau-Mexique en plus des Etats-Unis, je pourrais peut-être avoir ma propre entreprise, et mon frère profiterait de New-York. Bon, j’aurai éventuellement préféré New-York, mais bon, je prenais toutes les propositions. Comme j’allais à Albuquerque, mon « très cher » fiancé me suivait, c’est même lui qui a décidé quelle maison nous allions habiter. Je le considérai toujours comme un boulet, mais je devais me le traîner jusqu’au mariage à moins de trouver une autre solution ou de changer d’avis sur lui, mais j’avais l’habitude de rejeter les autres plutôt que de les faire entrer dans ma vie, la seule et unique personne qui pouvait le faire, à ce jour, était mon frère jumeau, Tristan. A défaut de l'entreprise, j'avais dans l'idée de recommencer mes petits trafics, même ici, j'avais du stock et je pensais pertinemment que ces habitants d'Albuquerque aurait besoin d'une petite dose par-ci par-là.