Lilianna ~ So what? Still got knives in my back

Lilianna April Davis

Bonjour! Je m'appelle Lilianna April Davis mais mes amis me surnomment Lili la plupart du temps, sinon, Anna. Je suis né(e) à Albuquerque le 15/07/1987 et de ce fait j'ai donc 30 longues années parsemée d'embûches derrière moi. Côté coeur, je suis célibataire redoutant l'attachement, sachant que mon orientation sexuelle est hétérosexuelle. Comment résister aux belles courbes masculines ? J'appartiens au groupe Nice Guys Finish Last. Je suis une personne qui sait s'amuser, souriante, loyale en amitié, qui reste un maximum positive; mais aussi craintive, qui fuit dès qu'elle commence à s'attacher, qui veut éviter de souffrir davantage, qui se cache derrière de belles apparences.

C'est par un bel été de juillet qu'une petite tête blonde est venue au monde. Qui était-ce ? Moi et personne d'autre. Je m'appelle Lilianna April Davis et je suis donc née le 15 juillet 1987 à Albuquerque. Deux années plus tard, une autre petite fille est arrivée dans la famille, il s'agissait de ma soeur. Ne vous a-t-on jamais dit de ne pas se fier aux apparences ? Je m'apprête à vous prouver que c'est malheureusement bien vrai. En effet, malgré les apparences, je n'ai pas eu la vie dont toutes les petites filles rêves dès leur plus jeune âge... Je m'apprête donc, comme vous l'aurez surement compris maintenant, à vous raconter mon histoire.

Depuis très jeune, ma vie était difficile. Mon père était un drogué et il était alcoolique. Il passait plus de temps au bar du coin avec ses mauvaises fréquentations qu'à la maison à s'occuper de ses enfants. Ma mère, elle, se débrouillait comme elle pouvait pour nous offrir une belle vie... Elle cumulait plusieurs boulots, elle était rarement auprès de nous. Le pire est que mon père lui prenait tout ce qu'elle avait sans s'inquiéter de nous. Ma mère avait uniquement de quoi nous nourrir, ma soeur et moi. Quand les autres nous racontaient ce qu'ils recevaient à Noël ou bien les festivités qui étaient organisées chez eux, il était difficile de comprendre pourquoi la vie était si injuste avec certains. Ma mère a fini par divorcer de mon père tout en le mettant dehors. Elle devait toujours bosser autant pour pouvoir payer toutes les factures et j'en passe... Ma soeur et moi étions le repère l'une de l'autre, c'était très difficile pour nous.

Vient ensuite l'adolescence où j'allais travailler après les cours et durant les vacances d'été afin d'aider ma mère comme je le pouvais, ne serait-ce qu'en mettant de côté pour mes études. Elle avait toujours imaginé qu'on ferait de belles études, qu'on parviendrait à faire de belles choses mais le problème était souvent le même : le côté financier. Elle avait déjà des difficultés à s'en sortir face aux problèmes de la vie courante. C'était donc ma manière à moi de l'aider à se rassurer, à se dire qu'elle n'avait pas à s'en faire pour moi ou bien de ce que je compte faire plus tard. Pendant que les autres buvaient jusqu'à n'en plus pouvoir et ce du lundi au dimanche inclus, je bossais. Évidemment j'allais parfois m'amuser mais c'était clairement bien plus rare qu'on ne l'imagine.

C'est finalement à la majorité que j'ai quitté le domicile familial pour aller vivre en colocation avec des amis. Cette période a probablement été la plus calme de toute ma vie, c'est peu dire. Je bossais toujours, entamant en parallèle des études pour devenir institutrice auprès des plus petits et profitant un peu de mes amis malgré tout. Je m'arrangeais malgré tout pour aider ma mère comme je pouvais même si je ne vivais plus auprès d'elle. Elle reste ma mère et a donné toute sa vie à ses enfants, donc ma soeur et moi, c'est le moins que je pouvais faire pour elle. C'est d'ailleurs dans cette période de ma vie que j'ai pu me découvrir une passion. J'ai su me payer des cours d'équitation une fois par semaine et là... Ça a été la révélation d'une vie. Cette passion est rapidement devenu mon échappatoire lorsque les choses allaient mal.

C'est environ 2 ans après avoir quitté le domicile familial que ma vie a radicalement changé... Lorsque je me suis fais agressée par un homme dont j'ai poliment refusé les avances et ça ne lui a pas plu. Il a donc tenté d'aller plus loin mais heureusement qu'un agent de police passait par là au bon moment. Cet événement m'a traumatisé, j'étais incapable de me défendre face à un tel homme... J'ai ensuite pris des cours d'autodéfense par précaution en essayant de ne pas inquiéter ma mère puisque j'ai évité de lui raconter chaque petit détail de cette petite histoire. J'ai évidemment porter plainte contre cet homme après ce qu'il a tenté de me faire, c'est bien normal après tout. Depuis, je sais enfin me défendre si jamais ça devrait se reproduire mais ce n'est, heureusement, pas le cas jusqu'à maintenant.

Finalement, la fin de mes études est arrivée et ce, pour mon plus grand plaisir. J'ai terminé il y a approximativement 7 années. Ça m'a prit environ 6 mois pour trouver un boulot stable après ma réussite. J'ai évidemment lâché mon petit boulot d'étudiante suite à ça. J'ai ensuite emménagé dans un petit appartement à moi seule, pouvant ainsi profiter de ma vie. J'ai rencontrer plusieurs hommes, les uns après les autres. De base c'était juste un amusement mais dès que les choses devenaient un peu trop sérieuses, c'était une toute autre affaire. J'avais vite fait de ne plus répondre aux appels ni au SMS, de ne plus donner signe de vie et j'en passe. En gros je coupais les ponts, ni plus ni moins. C'est il y a un peu plus d'un an et demi que ma vie a changé, quand j'ai appris que j'étais enceinte. Un bébé, vous imaginez ? Moi, avec un enfant dans les bras ? C'est encore imaginable en soi, mais ce qui m'effrayait le plus c'était de devoir m'engager avec le père de cet enfant. L'engagement me terrifie, ça me fait peur et je ne veux plus vivre tout ça. J'ai donc quitté le père de mon bébé sans même lui dire que j'étais enceinte.

C'est il y a 9 mois, le 1er juillet 2017 que j'ai donné naissance à mon enfant au Presbyterian Hospital. C'est à un petit garçon en pleine forme et en bonne santé que j'ai donné naissance. Ce petit garçon que j'ai décidé d'appeler Nolan. Il est à vrai dire le seul être à qui je n'ai pas peur de m'attacher sentimentalement parlant. Il est la personne qui a mis un coup de boost dans ma vie, cette petite boule de bonheur et de joie à lui tout seul. Je n'aurais sincèrement jamais imaginé me sentir aussi bien dans ce nouveau rôle qui comporte tant de responsabilités.

Viens ensuite ce fameux jour où j'ai rencontré un homme particulier... Barney. Une rencontre banale dans un bar un soir où mon fils était gardé par une amie et moi qui file à l'anglaise une fois le petit matin venu comme je l'ai toujours fait. Rien d'anormal jusque-là ! C'est particulier, je jurerais être capable de pouvoir le tuer si l'occasion m'en était donnée, je lui balance des piques à longueur de temps étant donné que je fonctionne pas mal aux sarcasmes mais sous les draps c'est toujours une autre affaire. Le problème ? Il n'a pas connaissance de l'existence de mon fils. Je m'arrange toujours pour qu'on se voit ailleurs que chez moi et si jamais on n'a pas le choix (ce qui arrive approximativement jamais), je fais toujours en sorte que ça ne se produise pas à l'improviste. Comment cette relation va évoluer à l'avenir ? J'en sais trop rien, je l'admets et ça me terrifie.