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Absolutely Anything | Lili ♥

Barney Stinson
Barney Stinson
Admin φ Nothing suits me like a suit
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Age : 41
Date de naissance : 13/08/1982
Date d'inscription : 07/02/2018
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Habitation : Un grand loft digne d'un show room Ikea,
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Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics

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En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes

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En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tites gueules bien sympathiques
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Jeu 3 Mai - 1:21
Il n'était pas rare, que je sorte, c'était même ainsi tous les soirs. Mais ce qui était en revanche plus rare, c'était bien que je finisse en boite. Généralement, je finissais la soirée entouré de mes meilleurs amis, Ted, Lily et Marshall -aussi connus sous le nom de couple parfait-... sans oublier Robin, bien évidemment. Elle et moi ? c'était une drôle d'histoire, quand on y pensait. Deux êtres dont l'aversion pour le mariage et la vie de couple en général défiait tout entendement, fuyant le conflit, ou le réglant au lit. Et en fin de compte, je me dis encore aujourd'hui que c'est comme ça, que devraient être toutes les relations de couple: pourquoi s'engueuler, quand on peut... se peloter ?

Le souci dans cette histoire ? c'est qu'elle a fini par s'imaginer finir sa vie avec moi. Et pendant ce temps, je ne rêvais que d'une chose: retrouver Linda et sa belle paire de fesses... ou encore sa collègue Annabelle et ses courbes absolument hallucinantes. J'avais connu ces filles au club. Et si elles revoyaient ma tronche si régulièrement, c'était tout simplement parce que j'étais sûr qu'elles ne s'attacheraient jamais. Elles étaient payées pour ça, par des centaines d'autres hommes bien plus sales que moi. Et vous vous en doutez... j'ai fini par craquer, à ne plus savoir faire ce dont j'avais vraiment envie. Bien évidemment, je ne voulais que son bien, l'aimant sincèrement. Mais visiblement, la seule chose qui nous réunissait était le sexe. Pas que ça me dérange, mais allez savoir pourquoi, elle ne voyait pas ça de cet oeil. Alors... on a du faire des choix, décidant de rester amis et d'en rester là. Sans avoir l'occasion d'en reparler, j'ai du partir pour Albuquerque. Moi qui fuyais en général les discussions sérieuses, je dois admettre que cette séparation m'a fait un mal de chien. Ne plus la voir allait être difficile. Et je pouvais en dire autant pour les autres. J'avais beau faire le gars sûr de lui, ma vie sans Ted, Marshall et Lily me paraissait inconcevable. Et pourtant.

C'est donc ainsi, que je me suis retrouvé à arpenter les rues de la ville, m'arrêtant dans cette boite que j'avais fini par dénicher, au hasard des rues. J'avais hâte de vaquer à mes occupations. Pouvoir tout leur raconter sur skype dans quelques jours. Je me devais de garder de ma superbe. Bombant le torse, je suis rentré, sans surprise. Pas comme les tocards juste derrière moi, qui se firent recaler. Normal, ils n'avaient pas de costume. Ted se serait probablement fait recaler, lui aussi, après réflexion ! il ne m'écoutait jamais, lorsque je le suppliais, pour l'amour de la soie et de la laine de mérinos, de mettre un costume. Enfin soit, je m'égare.
Tranquillement installé au bar, sirotant un scotch de douze ans d'âge, j'ai scruté la foule, à la recherche de la cible parfaite. Avec ou sans l'aide d'un copilote, j'allais coucher avec une de ces demoiselles ce soir: la prophétie était écrite; la légende du tavernier asexué n'était qu'un mythe, auquel je n'avais jamais été confronté, aux vues de mon charme naturel.

Cible verrouillée, je me suis approché. Quel stratagème allais-je bien pouvoir utiliser ? le cosmonaute ? non. Pas ce soir. Regardant dans sa main, j'ai vu. Son portable dernier cri, idéal pour surfer sur internet. Bingo: la Lonrenzo von Matterhorn serait idéale pour ce soir. "Oh, mais enfin, Barney, qu'est ce que "la Lorenzo von Matterhorn !" !" eh bien les enfants, je suis heureux que vous le demandiez !

Les tutos de Tonton Barney

Tout d'abord, Trouvez vous le plus beau des pseudos: un qui claque, qui tache, qui reste dans les anales. Un nom obséquieux, mais pas trop. pourquoi pas un nom à la consonance germanique, pour une touche d'exotisme. Vous avez votre nom ? super !

Maintenant... deuxième étape: il suffit de quelques notions de codage en sites internet. Rien de trop simple, ni de trop compliqué. De quoi faire quelques pages web bidon, qui attireront le regard de votre victime au moment opportun.

Troisième étape: choisissez bien les pages que vous créérez: tout d'abord... la première, une page d'un magazine scientifique, louant les incroyables opérations du coeur pratiquées par Lorenzo sur de jeunes enfants à deux doigts de mourir. Des opérations inespérées, et pourtant évidentes pour votre jeune prodige du bistouri. La seconde page, elle, portera sur... la carrière dans le mannequinat de Lorenzo. N'oubliez pas de garnir en conséquence la page de photos avantageuses de vous, et de quelques commentaires bien sentis de supposés photographes et autres managers. Continuez avec... une page sur ses périples dans l'humanitaires, et cerise sur le gâteau, une dernière expliquant l'impossibilité des médecins à réduire la taille de son énooorme sexe. Une fois tout cela réalisé (félicitations à vous, champion !), vous pouvez sortir, et passer à la

Quatrième étape: choisissez une cible à votre goût. -Détail important, pour que la "Lorenzo von Matterhorn" puisse avoir un espoir de fonctionner, assurez vous que la belle aie un smartphone digne de ce nom !- et arrivant vers elle... sortez votre plus beau jeu d'acteur... avant de disparaitre du décor quelques secondes, lui laissant le temps de chercher votre blaze sur google. Revenez quelques minutes plus tard, votre cible sera à point ! EFFET GARANTI.

C'est exactement ce que j'ai fait. J'ai sorti mon plus beau jeu d'homme influent et blasé, et, d'un ton détaché, lui ai lancé:

- Oui... C'est bien moi.

Attendant une réponse de sa part, j'ai détaillé d'un coup d'oeil furtif les formes de son corps. Bon dieu qu'elle était belle. Et me donnant un peu de contenance, j'ai repris mon verre, duquel j'ai prélevé quelques gorgées...
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