Le hasard peut avoir du bonUne fête sur la plage, de l'alcool gratuit, des gens à rencontrer, voilà tout ce qu'il me faut pour passer une excellente soirée. C'est l'été, il ne fait pas trop froid et puis au pire, il y aura bien un feu pour se réchauffer. Je regarde l'heure, il est temps que je me prépare si je ne veux pas rater la soirée. Je fonce dans la douche prenant toujours mon temps devant le miroir, plus assez de minutes pour me sécher les cheveux. J'enfile une petite robe légère dans laquelle je suis à l'aise, cela sera plus pratique pour bouger. Un dernier coup d'oeil sur l'horloge, un petit salut aux parents et me voilà prête à prendre la route. Ayant obtenu quelques jours de congé, je me déplace à Berlin où la fête à lieu. Il est évident que je ne compte pas reprendre la route tout de suite, c'est tout de même à près de cinq heures de route.
Un enfer cette route, il n'y a que des travaux, des gens qui ne savent pas que les limitations ne sont pas les mêmes en ville ou sur autoroute ! Je parviens avec beaucoup de mal devant l'hôtel, je pourrai m'arranger un peu mieux avant de partir sur la plage. Une belle jeune femme m'accueille à l'entrée, disons que ça a des avantages d'être la fille d'un des plus grands avocats du pays. Un jeune homme arrive quant à lui en courant pour prendre ma petite valise, je le remercie en souriant pendant qu'ils m'amènent tous deux à ma chambre. Je ne peux m'empêcher de faire de l'oeil à l'hôtesse, que voulez-vous, quand une belle chose tombe devant mes yeux, il faut que je l'admire. Lorsque le bagagiste s'en va, elle reste un moment pour m'expliquer comment fonctionne le matériel dans la chambre. Très vite, j'en arrive à lui voler un baiser ne sachant pas qu'elle me le rendrait aussi vite. Pour la suite, pas besoin de vous faire un dessin !
Finalement, c'est avec les cheveux frisés au naturel que j'atteins la plage où beaucoup de personnes semblent déjà s'amuser. Je dois y retrouver une amie qui vit désormais non loin, ça va être difficile de la repérer dans tous ça. J'attrape deux bières et entame donc les recherches, nul part, elle semble s'être évaporée. Je fini par venir m'asseoir sur un tronc où un jeune homme s'est installé, je soupire un peu énervée d'avoir perdu autant de temps à la chercher. Je me tourne ensuite pour mieux voir le visage de cet homme, seule la lune qui reflète dans l'eau éclair les alentours, sans compter le feu qui offre aussi une bonne visibilité. Ça te dit une bière ? Je lui tends une des deux bières, autant qu'elle ne soit pas perdue plutôt que d'être entamée quand elle sera chaude. 2981 12289 0
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❝ Tom Glisson ❞
Modo → I'll never fail this city
Nombre de message : 337 Age : 33 Date de naissance : 08/05/1990 Date d'inscription : 22/01/2018 Emploi/loisirs : Agent du F.B.I. Habitation : Washington D.C. Célébrité choisie : Stephen Amell Multicomptes : Ryan Haggerty
Mar 26 Juin - 23:20
Loeiza E. Reed
Tom Glisson
Le hasard peut avoir du bon
Guéri de ce putain de cancer, un seul rêve m’habite désormais : voyager ! Et cela commence dès aujourd’hui.
En réalité, cela a débuté la semaine dernière. Voilà maintenant huit jours que j’ai pris une décision radicale : la vie étant bien trop courte pour ne pas en profiter, j’ai, sur un coup de tête, fourré quelques affaires dans un sac de sport et appelé un taxi direction l’aéroport. De là, j’ai réussi à attraper un vol direct pour ma première destination : Paris. La Ville Lumière. Qui ne rêve pas de la visiter un jour ? Mon road trip à travers l’Europe a donc commencé là-bas. Étant de Toronto, je dispose de quelques notions de français, même si je ne le pratique pas souvent. Disons que je réussis à me faire comprendre, et c’est déjà pas mal. En revanche, la barrière de la langue avec ma destination suivante s’annonce un peu plus complexe.
Me voilà donc parti pour mon premier jour à Berlin, après un arrêt à Bruxelles. Arrivé dans ma chambre d’hôtel, je pose mes valises et allume la télévision. Je ne comprends pas un traître mot de ce qu’il se raconte. L’allemand est vraiment une langue étrange. Je préfère éteindre la télévision pour aller me prélasser dans le fauteuil haut de gamme qui trône en plein centre du salon. Je feuillète la documentation qui, par bonheur, est disponible en multilingue. Une soirée a lieu ce soir sur la plage. J’y vois une excellente occasion de rencontrer de belles personnes. Seulement, il n’est que seize heures. Fatigué de mon voyage, je me déshabille pour enfiler ma tenue d’Eve, ou dans le cas présent, d’Adam. Je tire les rideaux afin de plonger la pièce dans l’obscurité et vais poser ma tête sur l’oreiller. Je ne tarde pas à m’endormir, pour me réveiller quatre heures plus tard. Sacrée sieste ! me dis-je en m’étirant.
Pas le temps de trainer. J’ouvre mon sac de sport et enfile une chemise à carreaux, symbole de mon appartenance au Canada, avec un jean slim gris plutôt basique. J’agrippe un plan du réseau de bus et part à l’aventure. La soirée se passe à la plage, ou plutôt au bord d’un lac agrémenté d’un banc de sable. J’attrape un verre et le vide de son contenu assez rapidement, histoire de me mettre dans l’ambiance. Il est vingt heures trente et certains sont déjà plutôt amochés. L’histoire d’amour entre les allemands et la bière est donc vraie. Il faut dire qu’elle est sacrément bonne. J’essaie de repérer des groupes de personnes auxquels je pourrai venir me greffer. Malheureusement, aucun groupe ne me correspond. Soit ils sont déjà bourrés, soit bien plus vieux, soit bien plus jeunes.
Deséspéré, je m’assoie sur un tronc, au pied d’un feu solitaire. Ma troisième pinte de bière à la main, je tend l’oreille pour écouter les conversations environnantes. Je n’en comprends malheureusement pas beaucoup le sens. Seuls quelques mots anglicisés ressortent parfois, mais sans plus. Je suis sur le point de retourner à l’hôtel lorsque je sens une ombre s’assoir à côté de moi. Je sens d’abord une odeur de parfois. Douce, agréable, enivrante. Je tourne vers la personne qui me tend une nouvelle bière. J’en suis bouche bée. Une femme, d’une beauté extraordinairement naturelle, se tient à mes côtés. Mieux encore, elle s’adresse à moi dans ma langue, que je n’avais pas entendu depuis plus d’une semaine maintenant.
- Bonsoir. Volontiers, je viens de finir ma pinte. Je suis heureux de vous entendre parler ma langue, je commençais à désespérer. Vous attendez quelqu’un ?
Son accent est plutôt sexy, loin du cliché de la langue allemande réputée barbare. Je prends quelques secondes pour la dévisager. Ce n’est pas vraiment une chose qui se fait, mais je dois dire que son visage est d’une beauté rare. Un regard pétillant, à la couleur mise en valeur par sa robe parfaitement assortie, des cheveux joliment bouclés lui tombant sur les épaules en toute légèreté, cette femme doit sans aucun doute faire tourner pas mal de tête, la mienne incluse. A moins que ce ne soit la bière… Ou les deux.
- Excusez-moi de vous dévisager comme ça, mais je vous trouve absolument radieuse. Comment vous appelez-vous ? Moi, c’est Tom !
Radieuse. C’est exactement le mot qui correspond à cette femme. Elle me semble simple, enjouée, vivante. J’en profite également pour lui demander comment elle avait su qu’elle devait me parler en anglais.
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