Shame, Shame, Shame, Shame on you if you can't dance too ! | Angela
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❝ Elliott S. Collins ❞
Admin ☽ Oiseau de nuit
Nombre de message : 315 Age : 32 Date de naissance : 18/08/1991 Date d'inscription : 28/01/2018 Emploi/loisirs : Médecin aux yeux de son père, comédien et amuseur de galerie aux yeux du monde Célébrité choisie : Pierre Niney Multicomptes : Nathan, Laura, Lane, Barney Gifs : Rêve comme si tu vivais éternellement, vis comme si tu allais mourir aujourd'hui
Proteste,
Aime,
Panique,
Mais surtout...
Mer 7 Fév - 11:22
Meetic: je clique ? Je nique.
J'arrive dans ta vie comme sur une piste noire △
Angie & Elli
Ennui. C'était mon meilleur pote de la journée, celui là. Voire même de la semaine, du mois. Je passais le plus clair de mon temps enfermé chez moi ces derniers jours, et ça me rendait fou. Bien évidemment, je me rattrapais, le soir, écumant les bars et les différentes boites d'Albuquerque. Mais ça n'était définitivement pas pareil. Au fond, peut être que de vivre le jour me manquait. Mais je n'allais pas me refaire, et puis... J'aimais tellement l'amosphère de calme, entre chien et loup, alors que tout le monde dort... Qu'au final, je crois que j'étais bien, ainsi, quoi que je puisse en dire. Ce jour là, j'avais passé ma journée à trainer en caleçon dans mon salon. Mon dieu. Heureusement que personne n'était là pour voir ça. Levé à pas d'heure, j'avais finalement entrepris de jouer un air, sur la guitare qui trônait fièrement sur son présentoir.
-Aie.
Et une corde cassée, une. Fait chier. J'étais bien dans l'esprit Nirvana/ Kiss, ACDC. Sisi, j'vous jure ! je sentais bien que je tenais un truc ! Ma carrière de guitariste ajournée par ce triste accident de travail signant l'arrêt forcé de ma guitare pour une durée indéterminée, j'ai finalement allumé mon pc, allant d'études scientifiques en études scientifiques, de réseaux sociaux en réseaux sociaux, attendant patiemment qu'une idée d'occupation me tombe sur la tête. J'ai soudain reçu... De drôles de messages. Genre de message écrit on ne sait pas trop comment, ni pourquoi, dans une langue approximative que je devinais être la mienne. Je ne comprenais pas un traitre mot. Mon pote, me demandant où en étaient mes recherches, si j'avais pécho, et si oui, il espérait fortement que je n'aie pas oublié de me protéger, sans quoi, on risquait le polichinelle dans le placard. Putain, mais... de quoi parlait il ? Me laissant la surprise, il ne me donna qu'un seul indice: Mon téléphone et ses applications. Et je dois dire que là, je suis tombé des nues. Moi qui me demandais depuis quand Jake se préoccupait de ma vie sexuelle, j'étais pas déçu. TINDER PUTAIN. TINDER. C'est là que tout m'est revenu. Comme à l'accoutumée, on avait bu la veille. Et on a du se dire que c'était le moment opportun pour aller pranker deux ou trois nanas. Rien de bien méchant, délire d'homme saoul. Je me souvenais vaguement avoir eu un délire sur les cougars, et autres personnes dites plus... mures ! et en regardant les paramètres, j'ai vu. Mes informations ressemblaient à n'importe quoi. Enfin soit. On n'allait pas gâcher, hm ? j'ai discuté avec quelques nanas. Dont une avec qui j'avais décroché un rendez-vous, moi, Elliott, "35 ans", selon Tinder. Qu'est ce que j'y perdrais ? sans doute pas grand chose. Au pire, un peu de dignité. Au mieux, rien du tout. Ce que j'avais à y gagner ? c'était quitte ou double. Au mieux, une nuit d'amour passionné. Au pire, une grande giffle en pleine tronche.
Une fois préparé, propre comme un sous neuf, et parré de mes plus beaux habits, chemise blanche et jean noir, je me suis rendu à notre point de rencontre, le casino. Ne jamais faire les choses à moitié.
Une des seules amies que je laisse s'approcher de moi s'inquiétait réellement du côté sentimental de ma vie. Et bien quoi ? Je me méfie des gens, j'ai pas envie de me confier à n'importe qui. Qu'est ce que ça peut lui faire ?! Je ne lui avais pas parlé de ce "faux mariage" planifié avec Francis, ni de mes autres problèmes. Après tout, ça ne regarde que moi et les personnes concernées par cette histoire, non ? Bref, tout ça pour dire qu'elle s'inquiète pour moi, un peu trop. Elle avait donc décidé de m'inscrire sur Tinder. Si ça peut la rassurer, je la laisse donc faire. De toute façon, je m'en fiche un peu. Je me sens très bien ainsi, ça me va très bien d'ailleurs ! Sauf que la veille, on a bu quelques verres à la maison, rien de trop grave. Ni elle ni moi n'étions saoules... Juste un peu plus ouverte. Pour déconner, on s'en est servies... Je ne m'attendais pas à la suite. J'ai échangé avec des hommes qu'heureusement, je ne connais absolument pas. On avait prévu rendez-vous le lendemain. Vu l'alcool, ça me faisait plus rire qu'autre chose sur le moment... C'était pas dans le même état d'esprit que je me trouve, le lendemain matin. Ah ça non ! Je me demande ce qui a pu me traverser l'esprit pour que j'en arrive à ce stade. Qu'est ce qui m'a pris, bordel?! Je pourrais annuler, trouver une excuse bidon mais elle m'a fait promettre d'y aller. Je soupire. Qu'est ce que j'ai encore foutu, j'étais très bien toute seule, moi !
C'est en traînant les pieds que je vais au boulot, regrettant déjà de loin cette fameuse soirée. J'ai la vague impression que je ferais mieux de ne pas me pointer, quitte à passer pour une garde. Enfin... Ça ne changera pas réellement de mon quotidien, après tout ! Pourtant, pas le choix. En rentrant chez moi, je file à la douche et enfile une robe ainsi qu'une paire d'escarpins. Je ne vais pas non plus y aller en jogging et claquette-chaussettes, faut pas exagérer. C'est pas une journée "je branle rien chez moi et je regarde la télé lol", de toute manière, je ne possède même pas ce style de vêtements dans ma garde robe. Je me rend donc au bar, patientant pour me commander un verre. Quelques minutes plus tard et il arrive. Bordel, et il disait avoir 35 ans ?! Bon, je m'étais rajeunie de 5 ans mais... Il pourrait être mon fils, d'apparence ! Je soupire et me commande un verre en espérant qu'il ne m'ait pas vue. Sait-on jamais, je pourrais toujours filer à l'anglaise si il ne remarque pas que je suis là !
Nombre de message : 315 Age : 32 Date de naissance : 18/08/1991 Date d'inscription : 28/01/2018 Emploi/loisirs : Médecin aux yeux de son père, comédien et amuseur de galerie aux yeux du monde Célébrité choisie : Pierre Niney Multicomptes : Nathan, Laura, Lane, Barney Gifs : Rêve comme si tu vivais éternellement, vis comme si tu allais mourir aujourd'hui
Proteste,
Aime,
Panique,
Mais surtout...
Jeu 8 Fév - 20:14
Meetic: je clique ? Je nique.
J'arrive dans ta vie comme sur une piste noire △
Angie & Elli
En temps normal, j'aurais été le premier à faire le con, à cet instant. Jouer les Casanova pathétique à mort. Mais quelque chose m'en empêchait. Comme si quelque chose en moi s'était brisé. Putain, Elliott, secoue toi ! Ce n'était pas comme si tu avais réellement l'intention de réellement draguer qui que ce fût, ce soir. Ouais, c'était même carrément le contraire. Avec le recul, je mourrais d'envie de rester chez moi, confortablement installé dans mon lit, à dévorer Hamlet, comme bien souvent, ou une pièce plus contemporaine, de Jean Cocteau, ou de Samuel Beckett. J'ai d'ailleurs toujours été très fier de porter son prénom, comme second prénom à l'état civil, me racontant que c'était un signe : si je rêvais de devenir comédien, pourquoi devrais-je rester bien à l'étroit dans la petite case que l'on m'avait destinée ? Non mais sans rire, vous m'imaginez, moi ? Médecin ?! Je suis totalement incapable de gagner une seule partie de Docteur Maboule, alors savoir déterminer la différence entre un herpès, des chlamydias, ou un cancer de la gorge… C'aurait été impossible. Et pourtant. C'était la promesse que j'avais faite à Charlie. Cette même promesse qui me hantait.
Déglutissant difficilement, une boule au ventre, j'ai cherché cette nana. Mon dieu, je devais faire pitié. A la limite du ridicule. Peut être même que j'avais déjà franchi, cette barrière infime entre le ridicule et le reste. Allez savoir. Enfin soit. J'ai fini par la trouver du regard. Et peu assuré, j'y suis tout de même allé. Je ne pouvais plus reculer.
Une fois à sa hauteur, j'ai souri timidement, lui lançant d'une voix sourde, tendant ma main vers elle, dans le but de serrer la sienne :
- Angela ? Enchanté, je suis Elliott. Je sais ce que vous allez me dire. J'ai pas trente-cinq ans. J'ai marqué une courte pause, observant la brunette devant moi. Elle était belle, mais avec le recul, avait sans aucun doute menti sur son âge, elle aussi. C'était de bonne guerre… Mais comme si de rien n'était, j'ai ajouté : C'est un ami, qui m'a inscrit. J'suis désolé.
Note à moi même : demander tous les tomes de « la drague pour les nulles », à la moindre occasion que l'on aurait de m'offrir un cadeau. Ca pourrait sans doute m'être utile !
D'habitude, j'éprouve une confiance inébranlable en moi-même. Je sais toujours quoi dire, quoi faire à un point que ça pourrait faire peur à quiconque qui ne me connais pas encore. Pourtant, au réveil ce matin là, je suis plus incertaine qu'autre chose. Pourquoi je l'ai laissée faire une telle chose ? M'inscrire sur un site de rencontre... Déjà que c'est pas du tout mon genre parce que je préfère être seule, elle a pourtant jugé que c'était une bonne idée. Sur le moment, avec l'alcool, ça m'a plus fais rire qu'autre chose. J'admettrais aussi que je m'attendais pas à ce qu'elle m'y inscrive vraiment. Intérieurement, j'avais juste envie d'annuler ou même de pas me pointer mais je sais qu'elle ne lâcherait clairement pas l'affaire à ce sujet. En plus, j'ai l'habitude d'être une garce mais j'annule toujours mes plans quand je ne veux pas y aller. Ne pas venir sans prévenir, c'est un niveau au dessus encore. Mon amie est têtue, trop têtue ! Un point commun que nous avons même si ce genre d'idées ne me traverserait même pas l'esprit pour être très sincère. Enfin bon, c'est trop tard... Une chose est sûre, je n'y retournerais jamais après ! Promesse de moi-même à moi-même. J'ai encore un minimum de respect à mon égard quoi.
Je le vois finalement arriver vers moi alors que je suis installée dans ce bar, mon verre à la main. Moi qui espérais passer inaperçue pour partir comme si de rien était, c'est clairement loupé ! Je soupire légèrement, lui laissant tout de même l'immense chance de parler et de s'exprimer en ma présence. Oui, en général, j'aurais plutôt été du genre à lui faire fermer son clapet avant de partir sans aucun scrupule mais je me sens prise d'un élan de gentillesse. Miracle quand on me connait assez ! Hm... Enchantée de même. Lui dis-je assez froidement en apparence. Quand il précise qu'un ami l'a inscrit, un rire m'échappe. Je sais ce que c'est, une amie m'a fait le même coup mais bon... Je veux bien que j'ai légèrement menti sur mon âge mais vous aussi, sans aucun doute. Mon mensonge était plus probable que le votre soi dit en passant. C'est très peu probable, voir même impossible. Vous pourriez être mon fils quand même ! Je sirote ma boisson. Au fond de moi, je ne suis pas particulièrement ravie m'enfin bon, je ferais avec. Pour discuter, évidemment ! Je pourrais pas coucher avec quelqu'un qui a probablement presque l'âge de ma fille.
Nombre de message : 315 Age : 32 Date de naissance : 18/08/1991 Date d'inscription : 28/01/2018 Emploi/loisirs : Médecin aux yeux de son père, comédien et amuseur de galerie aux yeux du monde Célébrité choisie : Pierre Niney Multicomptes : Nathan, Laura, Lane, Barney Gifs : Rêve comme si tu vivais éternellement, vis comme si tu allais mourir aujourd'hui
Proteste,
Aime,
Panique,
Mais surtout...
Jeu 10 Mai - 13:45
Meetic: je clique ? Je nique.
J'arrive dans ta vie comme sur une piste noire △
Angie & Elli
Stupide, c’était le mot. J’étais totalement con, de m’être laissé entrainer dans cette combine débile par mon ami. Et pourtant, je me retrouvais comme un crétin. Le piège se refermait sur moi. Si j’avais été un gladiateur, j’aurais sans doute fini par servir d’encas au lion patientant calmement dans sa cage, faisant les cents pas. Bien évidemment, on n’était plus à l’époque où l’on se bastonnait à coup d’épée et de stratégies aussi fourbes qu’efficaces. Mais c’était ainsi, que je me sentais. Pris au piège, devant des spectateurs qui ne demandaient que de me voir tomber. Je voyais déjà de loin, la discussion avec mon pote, qui découlerait de cette soirée « t’es qu’un crétin, Collins. Comment t’as fait pour râter un coup aussi facile ? » ce à quoi je répondrais sans aucun doute « j’sais pas qui est le plus con, celui qui a assumé le rencard, ou le pote qui lui a donné 35 ans ? » sans déconner. Même ma petite sœur avait souvent l’air d’être plus âgée que moi. Alors forcément… j’pouvais pas vraiment rivaliser. Enfin soit. Tant bien que mal, j’ai décidé de me lancer. Quitte à se noyer, autant le faire avec classe. M’installant à sa table, je me suis présenté, décidant de jouer franc jeu quant à la raison de ma présence ce soir. Rassuré d’apprendre qu’elle aussi était dans le même bâteau, j’ai souri :
- Ils mériteraient qu’on leur rende la monnaie de leur pièce, ces deux là .
D’un sourire amusé, j’ai poursuivi :
- ça aurait pu être crédible, si… j’avais fait mon âge. Mais lorsqu’on a 26 ans et la tête d’un lycéen, forcément, tout fout le camp. Enfin, voyez le bon côté des choses, vous auriez pu tomber sur un gamin faisant bien plus que son âge !
Car si l’apparence juvénile existait, le contraire également.
Légèrement pensif, bien trop occupé à trouver mille et une façons de nous venger -de la plus drôle à la plus douteuse-, j’ai finalement demandé, histoire de faire la conversation :
- Alors… Comme ça, vous avez des enfants ?
Et le serveur approchant, j’ai commandé mon verre. Une pression, tout ce qu’il y avait de plus simple. J’aurais sans doute pu faire un effort, mais visiblement… nous étions plus en train de sympathiser, que de draguer. Et la bière n’était-elle pas la boisson par excellence de tous les attroupements d’amis ?
Ennui. C'était mon meilleur pote de la journée, celui là. Voire même de la semaine, du mois. Je passais le plus clair de mon temps enfermé chez moi ces derniers jours, et ça me rendait fou. Bien évidemment, je me rattrapais, le soir, écumant les bars et les différentes boites d'Albuquerque. Mais ça n'était définitivement pas pareil. Au fond, peut être que de vivre le jour me manquait. Mais je n'allais pas me refaire, et puis... J'aimais tellement l'amosphère de calme, entre chien et loup, alors que tout le monde dort... Qu'au final, je crois que j'étais bien, ainsi, quoi que je puisse en dire.
