Nombre de message : 337 Age : 34 Date de naissance : 08/05/1990 Date d'inscription : 22/01/2018 Emploi/loisirs : Agent du F.B.I. Habitation : Washington D.C. Célébrité choisie : Stephen Amell Multicomptes : Ryan Haggerty
Jeu 1 Fév - 22:58
Le rateau du siècle ? Daniella & Tom
Je déteste l’hiver. Viscéralement. Le froid, la neige, la pluie, la nuit à 17h00, toutes ces couches de vêtements à porter, je ne supporte pas. Si on rajoute à cela le manque de soleil qui rend les gens impatients et de mauvaise humeur, vous avez un parfait tableau de tout ce que j’exècre. Le front collé à ma baie vitrée, je songe au printemps, à la température qui remonte, aux promenades en tee-shirt que je pourrais faire avec Napoléon, mon berger malinois de quatre ans, dans les plaines désertiques d’Albuquerque. Je suis très attaché à ce chien, mon seul compagnon de vie. Offert par mon frère dès qu’il fut sevré, il partage mes jours, mes nuits, mes moments canapés et mes secrets.
Le front toujours contre la vitre, j’observe le facteur passer et guette s’il s’arrête devant ma maison, ce qu’il fait. Il met ma volonté de rester au chaud à rude épreuve. En jetant un coup d’œil au thermomètre, je constate qu’il flirte avec le 0. « Fait chier ». Sur le point de prendre la décision de ne pas sortir, de reporter au lendemain, voir après (après tout, je suis en vacances), je me décide tout de même, dans un soupir, à attraper mon manteau et affronter la morsure du froid. On ne sait jamais, s’il y a quelque chose d’important, notamment pour le boulot, bien que tout le monde fonctionne par mail de nos jours. Mais ne sait-on jamais, il y a toujours d’irréductibles gaulois qui résistent encore et toujours.
Au final, je reviens à l’intérieur en grognant. Je suis sorti pour un simple magasine. Maigre consolation, c’est une revue publicitaire de mannequinat. Avec un peu de chance, je vais avoir de quoi apaiser ma rétine en prenant un bon café. J’inspecte les premières pages d’un œil distrait, plus concentré à tourner ma cuillère dans la tasse bien chaude. Je dois reconnaître que cette agence de mannequinat dispose de modèles plutôt attirants. Mon regard est particulièrement attiré par une femme blonde, dans le milieu de la vingtaine, une longue chevelure soyeuse et blonde, un visage aux traits finement dessinés, des yeux d’un bleu presque gris et une bouche pulpeuse. Je n’ai jamais vraiment pensé à mon idéal féminin, mais je dois dire que cette femme l’incarne à la perfection.
Je feuillète le magasine avec un intérêt nouveau, recherchant de nouvelles photos de cette femme. Seulement trois. Déception. Frustré, je jette un peu plus loin le book et remarque quelque chose qui m’avait échappé. Une annonce inscrite au dos de la couverture attire mon regard : « Retrouvez nos mannequins ce vendredi 02 février 2018, 11h00, dans notre agence pour un shooting photo ouvert au public. Découvrez les coulisses de notre métier. Cet encart fait office d’invitation ». Et si j’allais y jeter un œil ? Premièrement, je n’ai rien de mieux à faire. Deuxièmement, ce serait l’occasion de voir de jolies femmes. Troisièmement, peut-être que cette femme, La Femme, y serait. Je vérifie la date sur mon téléphone : 02/02/2018, 10h23. Parfait, aujourd’hui sera une bonne journée. Je remets mon manteau, embrasse Napoléon sur le front et attrape les clés de mon Cadillac Escalade, direction le centre d’Albuquerque.
J'avais un gros truc de prévu aujourd'hui au Corona Center. En effet, nous sommes déjà le deux février ! Que le temps passe vite mais j'attend déjà l'été avec impatience. L'agence ouvre aujourd'hui ses portes au grand public pour qu'ils puissent découvrir les coulisses du métier, voir comment ça se passe et échanger un peu avec nous. Évidemment que j'allais y être. J'adore rencontrer de nouvelles personnes et avoir parfois un point de vue plus extérieur, répondre à leur question,... Tout ça quoi ! Il est 9 heures quand je me lève. Le temps de prendre une bonne douche bien chaude, de préparer et avaler un petit déjeuner consistant et me préparer... Ça sera large ! Je me prépare donc des pancakes, c'est facile à faire, rapide mais surtout assez consistant. Je sais déjà que je ne vais pas manger quoi que ce soit d'autres avant quelques heures donc bon, autant être prévoyante. J'ai enfiler une jupe d'hiver, des bas ainsi qu'un joli haut. Pour sortir, j'enfile ma veste et me rend donc jusqu'au Corona Center.
Il est déjà 10h45 quand j'arrive. J'y entre sans trop me faire remarquer. Juste le temps de faire une petite mise au point, de discuter et de se changer les idées et il sera déjà 11 heures. Vu les quelques personnes déjà présente, l'agence ouvre ses portes quelques minutes plus tôt histoire que ceux déjà présents puissent entrer. Je souris à tous le monde, saluant les personnes qui entrent les unes après les autres. Je réponds déjà, échangeant avec les gens déjà présents. On prend aussi quelques photos, j'adore énormément ce moment précis. Ça me permet de voir les gens qui aiment ce que je fais et qui me suivent depuis une durée plus ou moins longue, ça dépend des gens. Il y a plus de femmes que d'hommes présents mais il y en a quand même quelques uns, ça fait plaisir à voir.
Je m'approche finalement d'un homme, le sourire aux lèvres. J'ai toujours été assez ouverte avec les gens. On peut facilement m'approcher sans que je ne me referme sur moi-même. J'adore énormément parler et faire connaissance donc ça ne me pose absolument aucun soucis d'aborder des inconnus. Je me mets face à lui, lui adressant la parole. J'espère que tu t'amuses un peu quand même? Je reprends ensuite de plus belle. Pardon, je ne me suis même pas présentée. Je m'appelle Daniella !
By Phantasmagoria
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❝ Tom Glisson ❞
Modo → I'll never fail this city
Nombre de message : 337 Age : 34 Date de naissance : 08/05/1990 Date d'inscription : 22/01/2018 Emploi/loisirs : Agent du F.B.I. Habitation : Washington D.C. Célébrité choisie : Stephen Amell Multicomptes : Ryan Haggerty
Dim 4 Fév - 21:17
Le rateau du siècle ? Daniella & Tom
Il est 11h12 quand je me gare sur le parking du centre. C’est tout moi ça. En retard, en retard, en retard. Déjà à l’accouchement, j’étais en retard. De deux jours. Je suis convaincu que cet évènement à façonner le reste de mon existence. Depuis mes plus jeunes années, je n’arrive jamais à l’heure à un rendez-vous. A l’école, en retard un jour sur deux, au sport, en retard constamment, chez le médecin… Je vous laisse deviner. Il m’est même un jour arrivé d’être en retard à un rencard. Quarante minutes. La superbe jeune femme que j’avais invité était déjà partie quand je suis arrivé. Pourtant, je pars toujours en avance. Mais il y a toujours un évènement qui me la fait perdre. Soit j’ai oublié mes papiers et je dois faire demi-tour, soit je ne trouve plus mes clés (maison ou voiture), soit, comme aujourd’hui, je tombe dans les embouteillages. Bref, c’était le résumé de ma vie, présenté par Tom Glisson.
Une fois dans le centre commercial, pas besoin de chercher bien longtemps, je trouve le studio très vite. Il est indiqué à grand renfort de pancartes, d’affiches et d’une enseigne lumineuse portant le nom du studio. C’est bondé. Il y a même une file jusqu’à dehors, constituée principalement de curieux plutôt que de réels intéressés par la journée porte ouverte. Je me faufile entre les badauds et entre dans une pièce qui semble spacieuse et confinée à la fois. Bien qu’étroite, les murs peints de blanc et les rangées de spots au plafond ne font qu’agrandir l’espace. A l’intérieur, plein de jolies jeunes femmmes, parfois très (trop ?) jeunes, se faufilent pour approcher leur mannequin préféré(e). Moi, je n’en cherche qu’une seule. Malgré la présence de quelques mannequins ayant une réputation déjà bien établie dans la région, je n’ai d’yeux que pour une seule. C’est en balayant la foule du regard, après avoir saisi une coupe de champagne et un petit four offerts par le serveur, que je la vois. Blonde, élancé, rayonnante, irradiant la beauté et la sensualité.
Je n’ose pas m’approcher d’elle, aller lui parler. Je n’ai jamais été timide avec les femmes, et pourtant celle-ci m’intimide fortement. J’ai peur de ne pas trouver mes mots en face d’elle, d’être trop subjuguer pour pouvoir aligner trois mots cohérents. J’essaie d’imaginer une approche, des mots, que je puisse mettre bout à bout pour former des phrases, mais c’est le vide dans ma tête. Elle siphonne toute ma réflexion. L’œuvre d’une puissance supérieure, bien au-dessus de nous (Dieu ? Je ne suis pas très croyant, mais convaincu qu’il y a des éléments extérieurs qui rentre en compte) se met alors en route. Alors que je fais le piquet sur mes deux pieds, c’est elle qui s’avance vers moi pour venir me parler. Ai-je l’air si perdu que ça ? Les mots qui m’adressent filent droit vers mes oreilles, sans se perdent, comme le souffle d’un vent rafraichissant en été.
J’espère que tu t’amuses un peu quand même ?. Elle est mignonne. Touchante. Je ne suis pas sûr d’avoir la tête du gars qui s’amuse. A mon avis, je dois plutôt avoir l’air d’avoir un balai (un Nimbus 2000 de préférence) dans un endroit inavouable. Daniella… Quel doux nom. Ni trop commun, ni trop innovant. Il lui sied à merveille. J’essaie d’articuler une réponse, mais je n’arrive qu’à balbutier. Euh, oui, oui, c’est cool. On voit de… belles choses… On voit de belles choses… Oh pitié Tom, tout sauf ça. Tu viens de la qualifier de « chose » !!! Reprends toi bon sang ! Tu veux une coupe de champagne ? Un toast de foie gras ? Je lève ma main pour que le serveur vienne jusqu’à nous. Je lui tends une coupe, et en reprend une deuxième pour me donner un peu de courage. Tu… euh… fais ce boulot depuis longtemps ? En tout cas, tu m’as l’air faite pour lui. Tu veux qu’on aille s’assoir dans le salon là-bas ? J’aimerais bien que tu me racontes ton métier, ce que tu fais de tes journées.
J’aligne les phrases les unes derrière les autres avec une telle rapidité que je me demande si elle parvient à en suivre le fil. Pour dire la vérité, je ne suis même pas sûr de m’intéresser à tout ce que je lui demande. Mais le simple fait de pouvoir m’assoir avec elle et de passer quelques minutes ensemble, à discuter, à l’écouter, l’admirer me comble de bonheur.
Je m'arrange toujours pour être en avance, quelle que soient les circonstances. Je préfère me pointer avec un quart d'heure d'avance plutôt qu'une heure en retard. Je me connais, je finis toujours par m'égarer. Suffit de me voir quand je range ma maison : je consulte mes mails, m'applique du vernis à ongles, retrouve des objets perdus et j'en passe mais une petite tâche ménagère s'étend rapidement sur une journée avec moi. Heureusement qu'une femme de ménage vient régulièrement vu la villa dans laquelle je vis, je pourrais jamais m'occuper de tout, toute seule. J'aime cependant entretenir mon chez moi, même si ça me prends du temps. Du coup, je m'arrange toujours pour partir plus tôt et pas cinq minutes avant l'heure prévue comme je l'ai longtemps fais. C'était moi tout craché, ça.
Heureusement d'ailleurs que je suis arrivée à l'avance aujourd'hui, je me serais fais incendier si j'avais du retard, surtout avec l'événement qu'on a prévu. C'est pas un rendez-vous café au Starbucks avec Fred de la compta quoi, faut pas exagérer. C'est un événement professionnel et je me dois d'être là comme tous les autres. Heureusement que j'aime réellement rencontrer les gens qui me suivent, qui s'intéresse à ce que je fais ou qui ont tout simplement envie de me parler de tout et de rien. Je suis assez ouverte à tout sujet de discussion, professionnel ou non d'ailleurs. C'est malheureusement pas le cas de tout le monde qui voit ça comme un événement professionnel uniquement, donc on ne pose que des questions sur le boulot et point barre. Non, notre boulot fonctionne aussi grâce aux personnes qui s'intéressent à ce monde là.
On m'envahit pas mal de questions, je suis assez demandée et ça me plait quand même assez. J'aime bien répondre à tout ces questions qu'on peut me poser, apporter des réponses aux fans et j'en passe. Je trouve ce type d'événement assez intéressant pour tous le monde. Cependant, j'ai quand même parfois besoin d'un moment un peu plus calme. Je m'approche donc de cet homme, me montrant au plus agréable envers lui. Ce n'est pas une obligation, j'ai toujours été ainsi envers les autres. Pas qu'il semble perdu, juste.. un peu à l'ouest, peut-être ? J'en sais trop rien. Puis, il semble être assez sympa donc pourquoi pas ?
Je ris lorsqu'il parle de "choses", heureusement que je ne fais pas partie de celles qui prend tout à coeur. Plutôt de belles personnes, non ? Je le taquines assez gentiment, rien de bien méchant. De toute façon, je suis incapable d'être méchante avec qui que ce soit, surtout si ce n'est pas mérité. Je ne dis pas non à une coupe de champagne. Il me rend rapidement une coupe, je le remercie très poliment. Et bien, ça dépend du point de vue. Il y a un peu plus de deux ans pour tout te dire. Et pourtant, j'ai encore l'impression que j'ai commencé hier ! Le temps passe si rapidement.Pourquoi pas, on y sera plus à l'aise je pense. Sans problème, je répondrais à toutes tes questions.
Je prie intérieurement pour qu'il ne me demande pas comment j'ai fais pour payer mes études, enfin... Si il le fait, je détournerais ça autrement, je me vois mal lui dire "Ah bah écoute, je me suis prostituée pour payer mes études" plutôt mourrir ! Le seul qui est au courant de ça, c'est mon frère et encore, il l'a su par pur hasard. Personne d'autre ne doit apprendre ça. Je m'y rend donc, veillant à ce qu'il me suive. Je m'installe ensuite, lui laissant une place à mes côtés.
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Mer 7 Fév - 16:38
Le rateau du siècle ? Daniella & Tom
Ce n’est qu’une fois que j’ai prononcé la phrase « tu veux qu’on aille s’assoir dans le salon là-bas ? » que je me rend compte que ça peut sonner un peu pervers, genre : « Eh, poupée, ça te dirait qu’on aille dans ce petit coin sombre pour que tu me fasses un show privé ? ». Il faut vraiment que je revois ma subtilité et mon approche des femmes. En temps normal, j’assure avec les filles, je sais quoi leur dire, ce qu’elles veulent entendre, ce qu’elles ne veulent pas, mais cette femme… Elle me fiche vraiment la trouille. Je perds tous mes moyens face à elle, comme du temps où j’étais un adolescent timide et boutonneux qui galérait avec les filles. Je suis loin de l’homme assuré que j’ai réussi à devenir. Décidément, je ne suis vraiment pas moi-même avec elle. Elle attise ma curiosité au plus haut point. J'ai envie de la découvrir, tout savoir d'elle. J'ai envie de me repaître de sa beauté physique, et j'ai la certitude que sa personnalité mérite encore plus d'être découverte.
Avec bonheur, elle accepte de venir discuter à l’écart des autres. Je reprends une coupe de champagne en passant pour me donner une contenance. Souvent, l’alcool a cet effet magique de désinhiber les sens. Dans cette situation, avec un peu de chance, je redeviendrais moi-même. On va s’installer sur une banquette moelleuse, elle me précédent. Mes instincts masculins prenant le dessus sur la décence, mon regard ne peut s’empêcher de s’égarer sur ses fesses. Mon Dieu, elles sont divines. Cette a-t-elle seulement un défaut ? J’espère, car si je lui en trouve un, cela voudrait dire qu’on s’est parlé assez longtemps pour que je lui en découvre un. Je prends place à côté d’elle sur le canapé, les jambes en tailleur. Alors ça fait deux ans que tu fais ce métier. Et tu faisais quoi avant ? Tu as du reprendre les études pour faire du mannequinat ? Ça doit coûter cher je suppose. Comment as-tu fait pour te la payer ? Quand on voit le prix des études aux Etats-Unis, ça fait peur. Je sens un léger malaise dans son regard, sûrement le fruit de mon imagination. Surtout, si une question te semble indiscrète, déplacée, ne me répond surtout pas. Tu ne me dois rien.
J'espère du fond du cœur de ne pas l'avoir brusqué, ne pas avoir été trop bourru. C'est souvent ce que me reproche les gens qui me côtoient: la brusquerie, le manque de tact. J'ai souvent essayé de réprimer ce côté-ci de mon caractère, mais cela fait partie de moi, de mon tempérament. Je m'en voudrais d'avoir écourté cette discussion qui me tient à cœur, mais surtout d'avoir blessé cette personne qui ne le mérite très certainement pas. Elle me semble d'une bonté sans limite. Elle le porte dans sa voix, les traits de son visage, son attitude. Je souhaite vraiment la connaître, et cela n'a cette fois aucun rapport avec sa beauté sans limite. Je souhaite par-dessus tout découvrir sa personnalité, son approche de la vie, ses convictions et ses rêves, pourquoi pas. Il y a des personnes qui méritent d'être connu, et Daniella en fait assurément partie.
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