En ce moment ça n’allait pas fort, j’avais beau vivre le grand amour avec Camilla… ne plus avoir mon fils à mes côtés me ronge jour après jour et encore plus en ce moment à l’approche de son anniversaire. Je noyais mon chagrin dans l’alcool comme on dit. Pas au point d’être complètement bourrée ou quoi, mais un verre ou tout deux tous les soirs dès que je rentre du travail alors que d’habitude je bois qu’occasionnellement. Je me suis promis que le jour ou je remettait la main sur cet enflure, je lui collerais une balle entre les deux yeux et je ferais la même chose à son père. Ces deux criminels ne méritent pas de croupir en prison, ça serait trop du luxe pour eux. J’avais pris ma journée aujourd’hui, enfin non, mon patron me l’avait imposé. On aurait cru que j’étais malade, le teint pâle, des cernes, le regard un peu éclaté aussi à cause de la fatigue. Il voulait que je me repose. Mais comment se reposer alors que mon fils est là quelque part.. je ne sais même pas si il est encore en vie. Je me remet en question, pourquoi je n’ai rien remarqué avant, pourquoi je l’ai laisser seul avec notre fils, pourquoi ai-je été aussi conne ?
Je soupire doucement me forçant à me lever du lit. Par habitude, dès que je fus habillé je clips ma plaque de police à ma ceinture et mit mon arme dans son cran de sécurité. Je voulais me changer un peu les idées et surtout faire plaisir à ma chérie pour qu’elle se repose un peu aussi. Je voulais lui préparer un bon repas, un repas pour nous deux, ce soir au chandelle. Je sais qu’elle aime ça. Le temps de regarder dans des livres de recettes et sur internet pour trouver un menu idéal pour elle. La liste de course est fait, il ne me reste plus qu’à aller faire les courses. Je pris le chemin de la petite épicerie de quartier au volant de mon SUV Jaguar. Je préfère aller dans cette petite épicerie plutôt qu’au centre commercial, la gérante est super sympa et puis je préfère faire marché le petit commerce. On y trouve tout ce qu’on veut, et c’est pas une épicerie très fréquenté, il y a quand même de la clientèle mais c’est pas des milliers comme dans les centres commerciaux. Je salue la gérante avec un grand sourire essayant de paraitre.. bien dans ma peau.. et commença à faire le tour des rayons pour trouver les ingrédients nécessaires pour le repas de ce soir. Je commençais à remplir mon panier quand tout à coup je me retrouva nez à nez avec une jeune femme qui sortait d’un rayon, on a failli se rentrer dedans. Je m’apprêtais à m’excuser quand je croisa son regard, Laura… la cousine de mon ex… je soupira doucement, je ne voulais même pas lui parler il faut dire, pour moi je suis sure qu’elle sait ou il se cache avec son père et le bébé mais elle dit rien. Je lui fis un simple signe de tête avant de rentrer dans le rayon pour continuer mes courses. Mon regard avait changé, il était un peu plus noir et triste qu’au début. Je tendis la main pour attraper de la sauce tomate quand tout d’un coup une alarme retentit dans l’épicerie et les barrières métalliques de l’entrée se refermèrent. Noir.. il faisait tout noir d’un coup..
AVENGEDINCHAINS
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❝ Laura Benett ❞
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Nombre de message : 161 Date d'inscription : 01/02/2018 Emploi/loisirs : Bibliothécaire Habitation : Un grand loft with mister Haggerty Célébrité choisie : Carly Rae Jepsen Multicomptes : Elliott, Barney,Lane,Nathan Gifs : Tombés d'en haut comme les petites gouttes d'eau que j'entends tomber dehors par la f'nêtre quand je m'endors le coeur en fête
Poseur de girouettes du haut du clocher donne à ma voix
La direction par où le vent fredonne ma chanson
Tombé sur toi, tombé en pamoison, avalé la ciguë goûté le poison qui tue
L'amour, l'amour encore et toujours
Ven 20 Avr - 18:12
Faire les courses n'était pas vraiment ce que l'on pouvait appeler quelque chose de palpitant. Pourtant, tout le monde devait y passer, c'était ainsi. Alors oui. J'aurais pu passer par ce fameux service de Drive, qui faisait fureur dans tous les magasins, et dont la vitesse de préparation des commandes, était, selon les clients, assez extraordinaire. Mais de mon jeune âge, j'étais pourtant assez rétrograde sur certaines choses, préférant faire mes achats moi même, pouvoir choisir, papillonner dans les rayons, achetant, de ce fait, un maximum de cochonneries supplémentaire, dont je n'avais pas forcément besoin…
Et puis avec le recul… il n'y avait pas de Drive, dans cette épicerie où j'allais minimum une fois par semaine. Aujourd'hui, j'aurais pu m'abstenir… Mais même si ce n'était pas moi qui avais mis le feu aux poudres, même si aujourd'hui nous étions fiancés, tout avait failli exploser en moins de temps qu'il n'en fallait pour dire « ouf », lorsque Ryan crût drôle de me faire croire qu'il me trompait. J'avais éclaté. Non, pas en sanglots, j'avais trop de fierté. Mais je lui aurais bien claqué le beignet, avant de dégonfler les implants mammaires de cette gaaa… bah non. C'était peut être, de prime abord, une garce, mais j'étais allée bien vite en besogne : cette fille, c'était sa sœur.
Après quelques bris de verres, il m'avait rattrapée, tentative désespérée, avec une demande en mariage. Surprise, j'aurais du lui servir une salade de phalanges. Mais tout ce que j'ai réussi à faire, c'était accepter, l'oeil humide. Je n'avais aucune envie de voir notre histoire se terminer ce jour là. Ni aucun autre jour d'ailleurs.
Depuis ce jour là, l'eau avait coulé sous les ponts, les points avaient été remis sur les « i », et moi, je voulais lui offrir une soirée, juste pour nous deux.
Une fois prête, j'avais pris la voiture, fredonnant les musiques que j'écoutais à la radio. Chanceuse, j'ai trouvé une place devant l'épicerie, et quelques secondes plus tard, j'étais à l'intérieur, à choisir les ingrédients nécessaires à ma soirée : d'abord… de quoi faire à manger. Pas quelque chose de trop élaboré, mais je ne voulais pas quelque chose de trop commun non plus. Enfin… je verrais bien ce que je trouverais : je n'étais pas trop mauvaise, en improvisation culinaire, et une idée me viendrait bien vite, j'en étais convaincue. Et puis… il me faudrait des bougies, aussi. Je voulais que tout soit parfait… à notre image, quoi !
Faisant le tour des rayons, prise dans mes pensées, je n'ai d'abord pas remarqué la jeune femme en face de moi. Mais lorsque mon regard s'est enfin posé sur elle… j'ai soupiré. Je n'avais aucune envie de devoir lui dire bonjour, ni même de la voir. Et même si je ne cautionnais absolument pas ce que mon cousin lui faisait endurer… je l'avais tout de même dans le nez. Pourtant, elle ne m'avait rien fait, c'était vrai. Mais avec certaines personnes… ça passait ou ça cassait. Et là, c'était clairement la seconde option, qui s'était offerte à moi.
J'étais prête à lui passer devant, faire comme si je ne l'avais pas reconnue, ou que sais-je encore. Mais à ce moment là, l'alarme retentit, les rideaux tombèrent dans un fracas métallique à vous glacer le sang, les lumières se coupèrent, et il y eut un silence de mort. M'éclairant avec la lampe torche de mon téléphone, je me suis approchée de la jeune femme. Dans des moments comme celui-ci, peut être était il bon, de mettre nos différends de côté. Alors d'une voix hésitante, je lui ai chuchoté, un peu gênée :
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