Let's get drunk, make mistakes and blame it on the alcohol ! (Elliottღ)

Sortir avec Jenna était la promesse d’une soirée réussie. Ne me demandez pas pourquoi, je n’aurais pas su l’expliquer. Depuis notre rencontre, on avait toujours été sur la même longueur d’ondes, prêts à faire n’importe quelle connerie, pour amuser la galerie. Certains nous auraient jugés immatures. Moi, j’emmerdais profondément ces gens là. Ils ne savaient pas s’amuser, voilà tout !

Une fois à notre lieux de rencontre habituel, j’ai commandé un verre, étant un peu en avance. Souriant, j’avais hâte de voir mon amie pointer le bout de son nez.
Le bar était encore calme -d’ailleurs, pour tout avouer, il l’était un peu trop à mon goût.- et personne n’était encore allé jouer aux fléchettes. Tant mieux ! Ça faisait plus de place pour moi, et mon score resterait ainsi encore un long moment au top… Signe de ma présence un peu trop marquée, dans ce bar.

Mon verre servi, j’ai souri, remerciant le serveur, avant d’apercevoir Jenn. Finalement, les fléchettes, ce serait pour plus tard ! Embrassant la joue de mon amie, j’ai répondu :

- Bien évidemment, que j’suis content, quelle question ! Je vais bien, et toi ?

Et à mon tour, j’ai trinqué. Elle avait raison, Jenn. Les soirées que l’on passait ensemble avaient beau ne jamais être prévues, ou du moins pas ainsi, cela terminait toujours par être magique. Et j’adorais ça. Ca me rappelait les soirées avec mon frère… D’ailleurs, il faudrait que je lui présente Jenna un jour. Je suis certain qu’il l’adorerait !

- A cette soirée !

Le sourire aux lèvres, mon verre tinta contre le sien, et j’en pris une gorgée conséquente, avant de lui demander :

- Alors ? Quel est le programme ?

Attendant Jenna, j'avais commandé un verre, l'air de rien. Je n'attendais pas spécialement quelque chose de cette soirée, mais pourtant, j'avais hâte que mon amie arrive. Pourtant, j'aurais du me douter, que ça ne serait pas aussi calme que ce que je pensais, que ce n'était que le début d'une succession de trucs que je savais tous plus cools les uns que les autres. Vous savez ce qu'on dit: les meilleures soirées ne sont jamais prévues.

Une fois mon amie ici, j'ai souri. D'abord, parce que j'étais heureux de la voir. Mais aussi parce que sa réponse, son "ça va toujours", ne me surprenait pas, loin de là. Je ne l'avais jamais vue se plaindre. Tout avait toujours un bon côté qu'elle savait trouver, elle relativisait, et pour moi, elle ressemblait à la joie de vivre incarnée. J'admirais la force de son caractère.

Etonné par son petit rire, je l'ai regardée, totalement éberlué. Je me demandais bien ce que j'avais pu dire d'aussi drôle. Et à sa réponse, j'ai finalement hoché la tête, afin d'acquiescer.

- On a qu'a faire un mix de tout ça ! et... j'propose d'ajouter une règle. Pour un pari raté... quatre shots de téquila devront être avalés. Un pari réussi... alors deux shot !

Bon, me connaissant, j'aurais clairement été capable de faire exprès de perdre. Mais cette fois-ci, je décidais d'être beau joueur !

Les défis ? c'était bien la chose que je préférais, dans les soirées. Ils avaient beau généralement être bon enfant, je savais pertinemment qu'alcool faisant, ils pouvaient très rapidement devenir de véritables oeuvres d'art. Et je priais pour me souvenir de nos exploits, au petit matin.
Curieux de savoir ce que la belle et moi allions bien pouvoir inventer, j'ai souri, alors qu'elle me rétorquait un bon vieux "chiche", sortant du fond du coeur. Amusé, j'ai répondu avec tout autant de conviction que ma comparse:

- Chiche !

Et terminant mon verre d'une traite, j'ai commencé à réfléchir:

- Bon... eh bien... Commençons, si tu veux bien. euhm... cap ou pas cap d'aller draguer ce mec là bas, au fond du bar ?

L'homme était seul, assis tranquillement dans un recoin. Il n'avait pas l'air d'être un pervers. Plutôt le genre de type tranquille. J'aurais pu facilement l'imaginer comme père de famille, venu décompresser de sa journée, avant de devoir affronter le tumulte de sa vie de famille et de ses enfants aussi turbulents qu'adorables... Je savais ce défi simple, mais il fallait le considérer comme une mise en jambe. Et puis... si elle réussissait, elle pourrait par la suite, décider de mon sort. Que ce fut un défi ou une vérité inavouée sur mon cas, je n'aurais pas d'autre choix que d'accepter ses décisions !

La première ? elle avait volontairement été simple. Histoire de commencer doucement. Et aussi, sans doute, parce que les quatre shots destinés au perdant me faisaient de l'oeil. Et que je savais que ça ferait sans doute plaisir à Jenna, de gagner. Enfin soit. Tant de raisons qui faisaient que j'avais décidé de commencer doucement mais surement... Tranquillement, j'ai observé mon amie, un sourire satisfait se dessinant sur mon visage. Intérieurement, je jubilais.

En la voyant revenir, j'ai immédiatement proclamé la jeune femme comme grande gagnante de ce round, m'avouant vaincu, avant d'engloutir sans me dégonfler les quatre shots de teq' qui me tendaient les bras:

- 'ffectivement. J'avais soif. ça va mieux ! lui répondais-je d'un ton amusé. ce que je fus d'autant plus lorsqu'elle m'annonça le défi qui serait le mien. Manquant de m'étouffer avec mon dernier shot, j'ai soufflé, surpris:

- P'tain, t'es sérieuse ?! BIEN SUR QUE... OUI !

Et reposant dans un claquement déterminé mon verre sur le comptoir, je me suis dirigé vers l'homme, lui faisant un rentre dedans certain. Quelques minutes plus tard, je revenais victorieux, lançant avec satisfaction un bout de papier sur le comptoir, à l'attention de Jenn'

- J'ai même pécho le numéro de notre "bon père de famille !" et lui tendant ses quatre shots que j'avais récupéré au passage, j'ai poursuivi: honneur à la perdante, j'espère que toi aussi, tu as soif !

Et réfléchissant quelques secondes, j'ai fini par lui lancer:

- Hm... cap de te faire passer pour une étrangère ne parlant pas un seul mot de notre langue à ces jeunes là bas ? Tu dois réussir à te faire payer un verre sans un seul mot d'anglais !

Ce jeu entre elle et moi avait été instauré il y avait un moment, déjà. Et bon dieu,que j’aimais ça. Ces conneries, tout en simplicité, juste pour nous amuser, c’était là la clé de l’amitié. Ou peut être plutôt … la preuve manifeste de notre folie. Quoiqu’il en fut, de toutes façons, l’un n’allait pas sans l’autre. Et notre grain, là haut, qui nous faisait prendre ces décisions toutes plus douteuses les unes que les autres, plus folles aussi que la moyenne, peut être, était sans aucun doute ce qu’il y avait de mieux.

Relevant le défi d’un air sûr, fier de moi, je me persuadais que j’allais arriver à ce qu’elle voulait. En fin de compte, j’allais même arriver à plus que cela, revenant avec le numéro de téléphone de ce type. Comme quoi, il ne fallait jamais se fier aux apparences… Une fois mes shots avalés, j’ai lancé, d’un ton de défi, ce que serait sa prochaine mission. Se faire payer un verre, sans aucun mot, ou du moins, pas dans notre langue. En la voyant partir, je me demandais bien ce qu’elle mijotais : j’étais bien conscient, qu’elle n’avait pas qu’un tour dans son sac.

La voyant revenir, son décolleté plus qu’exacerbé, j’ai pouffé de rire. Celle là, j’étais loin de l’avoir vue arriver. Attendant patiemment, j’ai observé la scène, accoudé au comptoir. Ces types, incapables de la regarder dans les yeux, se perdant dans ses formes avantageuses, ne mirent pas longtemps à craquer. Il fallait bien dire qu’à leur place, je n’en aurais pas mené large non plus. J’avais beau être son ami, il fallait tout de même dire ce qui était : Jenna était une femme magnifique.

A son retour, j’ai enfin ri, libérant ainsi ce que je réprimais depuis le début de ce défi.

- Ok, je m’incline.lui ai-je lancé, avant d’attraper les shots qu’elle me tendait. A cette allure là, j’allais probablement finir par terre, mais en vérité, je n’en avais pas grand-chose à faire… Et à l’énonciation du défi qu’elle me destinait, j’ai arqué un sourcil, ne laissant rien paraître. Ni étonnement, ni amusement, rien qu’un sourcil soulevé, et un sourire en coin, presque provocateur. J’acceptais le défi, ça allait sans dire … M’approchant d’elle, tanguant légèrement sous l’effet des shots, j’ai attrapé son visage dans mes mains, avant de l’embrasser, plein de fougue. Et mettant fin au baiser auquel elle ne s’attendait peut être pas, j’ai lancé, satisfait :

- Ca répond à ta question ?

Plus le temps passait, moins je prêtais attention à ce que les gens autour de moi pouvaient bien penser de mes agissements, de nos défis -qui, force était d’admettre, étaient tous plus géniaux les uns que les autres.- et de nos rires de plus en plus forts, de plus en plus stupides, alcool aidant.

Curieux de voir comment mon amie allait bien pouvoir s’y prendre pour relever le défi que je venais de lui lancer, je n’en croyais pas mes yeux . N’en ratant pas une miette, hilare devant les types encore plus imbibés que nous, qui avaient du mal à regarder Jen’ dans les yeux, je jubilais de la voir leur parler avec quelques notions d’autres langues… Avec le recul, je crois bien qu’elle aurait pu se faire passer pour une ressortissante italienne, rien qu’en leur parlant de « carbonara », « pepperonis », et autres « pizza mozzarella », si elle en avait eu envie : je l’en savais capable. Elle était plongée dans son rôle. Et elle y croyait ! c’était une excellente actrice. Bon dieu, pourquoi n’était elle pas comédienne, comme moi ? On aurait pu faire la paire, tous les deux ! Enfin soit.

Quelques minutes plus tard, c’est une Jenna victorieuse, shots à la main, qui me rejoignit. Mes quatre shots avalés, j’avais l’impression d’être enveloppé dans du coton. J’avais beau être saoul, je me sentais bien. Léger. Peu pouvait importer ce qui se passerait par la suite, c’était le moment présent, qui comptait. À l’énonciation de son défi, je n’ai pas réfléchi, voulant à tout prix remporter ce challenge. Surpris de ne pas me faire repousser, j’ai serré Jenna contre moi alors qu’elle prenait mon visage dans ses mains. Si je m’y attendais à celle là… Mon défi relevé, j’ai demandé à Kévin, le barman, une énième rasade de shots. Et à l’affirmation de la jeune femme, j’ai éclaté de rire :

- Encore une fois, ça nous fait un point commun. J’en suis pas loin non plus !

Avouais-je avant de lui tendre les shots et de boire les miens :

- Allez ! Rejoins moi du côté obscure de la force !

J'adorais Jenna. Nos virées imprévues avaient toujours le don de se terminer d'une façon que, de prime abord, on aurait jamais imaginé. Tenez. Par exemple, jamais je n'aurais cru prendre un bain de minuit dans la fontaine la plus profonde de la ville, il y a de cela quelques jours. Ou encore, jamais je n'aurais cru devoir me faire passer pour ce petit président français, nerveux et donneur de leçons, pour draguer des filles. Mais si ! vous savez, celui là même qui, pour faire son intéressant, crut que c'était une bonne idée, de dire à la femme du premier ministre, qu'elle était bonne. Littéralement, hein ! pas "waaah madame t'es trop bonne" mais... bonne comme... le couscous ou un hot dog. En conclusion, quand t'es pas bon en anglais, contente toi d'un "Bryan is in the kitchen"... Et même si tu passe pour un con, tu ne risque pas de déclencher une troisième guerre mondiale... mais bon, là, je m'égare.

Nos shots en notre possession, j'ai éclaté de rire, lorsque Jenna m'avoua qu'elle allait être torchée dans les prochaines minutes... à vrai dire, je crois bien que c'était mon cas également. J'avais chaud, envie de rire, et un sentiment de force m'envahissait: je me sentais pousser des ailes.

Ce qu'on allait pouvoir faire par la suite ? seule l'horloge pourrait nous le dire. Car plus le temps passait, plus les idées les plus folles se manifestaient dans nos boites à cerveau. Jenna avait raison: c'était beaucoup plus drôle, d'être saouls à plusieurs. Retournant mon verre qui claqua soudain sur le comptoir, j'ai pris mon amie par le bras, me levant, chancelant du tabouret que je squattais depuis un moment, déjà. Et lui adressant un regard mi déçu, mi amusé, j'ai lancé:

- Puisque tu ne veux pas de mon sabre... Je vais aller prendre l'air ! tu viens avec moi ?

J'avais besoin de sentir l'air frais du dehors. Pas que je me serais senti mal, loin de là. A vrai dire, je me sentais même assez bien, détendu -c'était là l'effet secondaire de l'alcool que je préférais-. Mais j'avais une envie irrépressible d'aller voir dehors, loin de la musique assourdissante et de tout ce monde agglutiné autour du bar.

Lui adressant un sourire, j'ai commandé un verre de whisky, histoire d'avoir de quoi, une fois à l'extérieur. Et attendant une réponse de la part de mon amie, j'ai sorti mon paquet de cigarettes de mon blouson, cherchant mon briquet...

Je mourrais de chaud, regrettant avec amertume d'avoir pris ce foutu blouson, qui m'encombrait plus qu'il ne me servait, et un peu touché par les verres que nous avions descendus, j'avais de plus en plus envie de sortir, changer d'air, partir de cet endroit qui pourtant m'était familier. Surtout, ne pas laisser retomber la pression, je m'éclatais, avec Jenna ! et il était hors de question que ça change. On partait, d'accord, mais ce n'était qu'une opportunité supplémentaire d'agrandir notre terrain de jeu.

Mon blouson posé à la hâte dans ma voiture, les affaires les plus importantes fourrées tout aussi rapidement dans mes poches -mon briquet, mes cigarettes, un peu de liquide et mon téléphone- , j'ai fini par rejoindre Jen', adossée à un mur. M'asseyant contre celui-ci après avoir allumé ma cigarette, j'ai souri, à sa remarque. Des avances de Jenna ? c'était peut être là le plus beau des cadeaux qu'elle pouvait me faire. Pas que j'aie pour principe de sauter sur tout ce qui bougeait, ou de profiter de l'état d'ivresse d'une demoiselle. Mais je me souvenais encore, de cette attirance si forte, que j'avais eue pour elle la première fois que mon regard s'était posé sur elle. Pourtant, je m'étais promis de ne pas y céder, ayant trop peur que notre amitié en soit entâchée. Cependant, sans doute à cause de l'alcool, j'avais décidé que tout ce qui se passerait ce soir n'aurait aucune importance. On aurait bien pu foutre le feu à la Terre entière, que ça ne m'aurait probablement fait ni chaud ni froid.

Lui adressant un sourire amusé, j'ai alors répondu, tirant encore une nouvelle dose de nicotine:

- Ah oui, vraiment ? tu sais... beaucoup ont tenté, peu ont réussi. Je ne montre pas mon sabre à tout le monde ! il faut le mériter !

Et opinant du chef, les yeux pleins d'étoiles face à son idée de génie, j'ai lancé, totalement emballé:

- HIGH FIVE ! en plus, j'ai de quoi boire, dans la voiture. Coïncidence ? je ne crois pas !

Pourtant, il s'avérait que si. C'en était carrément une. Et alors que je me relevais, j'ai lancé dans un sourire:

- Mais avant... que dirais-tu d'un nouveau défi ?

Et me mettant soudainement à courir, j'ai crié en riant:

- LE DERNIER DANS LA FONTAINE FINIRA TOPLESS !

L’alcool avait coulé à flot ce soir là. Et d’ailleurs, il allait probablement continuer, de couler. J’espérais même que ce soit les chutes du Niagara. De là à dire que j’étais alcoolique ? Non. J’étais seulement saoul comme un polak, rond comme une queue de pelle. Et étrangement, je ne comptais pas m’arrêter là non plus.

Arquant un sourcil à sa remarque, j’ai souri en coin. Vraiment ? j’enfonçais des portes ouvertes, et elle jouait le jeu à fond ? A vrai dire, cela ne m’étonnait absolument pas. C’était d’ailleurs pour ça, que j’aimais nos délires. Là où certains m’auraient traité de malade, elle se faisait passer pour aussi folle que moi. Et ça faisait un bien fou.

- Je suis très fier de toi, jeune padawan, me suis-je contenté de lui répondre tapotant son épaule comme on félicite un enfant venant de faire une bonne action. Et la discussion reprenant de plus belle, j’ai souri, avant d’hausser les épaules, rétorquant avec amusement :

- Ma maman m’a toujours dit de ne pas aller quelque par les mains vides… juste au cas où. J’suis prévoyant, c’est tout ! Et j’ai adressé un clin d’oeil malicieux à la jeune femme.

Je me sentais bien aux côtés de Jenna, comme apaisé. Et pour une fois, le fantôme de Charlie me laissait respirer : je comptais bien en profiter de ce moment de répit, continuer à me marrer en faisant des paris débiles jusqu’au petit matin… Après tout, c’était ainsi avec Jenna : lorsqu’on se retrouvait, on se conduisait comme des gamins, faisant tout ce qui nous passait par la tête. Au programme ? Une course, rien de plus naïf en apparence. Seulement voilà, il fallait toujours que j’y ajoute mon grain de sel. Pas parce que je ne « pensais qu’à ça », mais tout simplement parce que… franchement, c’est plus marrant de se retrouver à courir à poil dans les rues nan ? Ouais… bon, Ok… on a peut-être pas le même sens de l’humour. Toujours est il que moi, ça me faisait marrer.

Me mettant à courir comme un dératé avant même lui avoir laissé le temps de dire ouf, j’arrivais dans la fontaine, mort de rire, peut être aussi de froid. Fallait se douter, que l’eau ça mouille. Crétin. L’air de rien, je suis sorti dégoulinant mais victorieux de l’eau de la fontaine, secouant la tête et essorant ma chemise.

Eclatant de rire, j’ai fini par rassurer Jenna :

- Finalement… Je crois que tu seras pas la seule, à faire tomber la chemise, dans cette histoire.

La chemise ? Mais pas que. J’étais tellement trempé qu’en réalité, il aurait probablement fallu que je termine en tenue d’Adam attendant patiemment que mes fringues ne sèchent. Mais une petite voix à l’intérieur de moi me disait que ce n’était ni le moment ni l'endroit. Adressant un sourire à Jen’, j’ai conclu en la taquinant comme à mon habitude:

- A la voiture, oui ! Je veux mon spectacle privé moi, madame !

Et m’avançant vers ma titine, j’ai attrapé mes clés, retirant mes chaussures et chaussettes que j’ai balancées négligemment dans le coffre. C’était peut être pas grand-chose, mais ça suffisait à me faire sentir plus léger...