I never make the same mistake twice. I make it five or six times, just to be sure. (ღ Barney)
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❝ Invité ❞
Invité
Mer 15 Aoû - 13:16
❝ I never make the same mistake twice. I make it five or six times, just to be sure. ❞
Je continue de penser que le bonheur est fait pour alléger les âmes a en avoir l'impression d'être sourd. Faites vous a l'idée qu'on est peut être fou. En fait, faut s'allier, s'aimer dans un effet de foule.
Je me souviendrais toujours de cette fameuse nuit où j’ai couché avec Barney avant de fuir à l’anglaise… Si je regrette ? Oui et non. D’un côté, je sais que c’est aussi le genre de mec à faire ça, ça se voit comme le nez en plein milieu du visage. De l’autre, je préférais aussi éviter ce fameux moment de gêne où ni lui ni moi allions rester dans un silence nous mettant mal à l’aise. Mon regret? C’est plutôt de n’avoir jamais eu le courage de lui annoncer que j’étais tombée enceinte et que c’est donc lui le père de Matheo. Au lieu de ça ? J’ai tout simplement fuis. Cependant, je veux faire les choses un peu mieux que par le passé. J’ai donc commencé par l’inviter à boire un verre, proposant d’aller au MacLaren’s Pub. C’est ma manière à moi de vouloir me faire pardonner et de reprendre sur de bonnes bases. Je dois admettre que nos retrouvailles n’ont pas été trop mauvaises même si je n’ai pas été particulièrement gentille à son égard. Après tout, c’est moi qui suis partie comme une voleuse… Enfin. Je commence en douceur, ne voulant pas prendre le risque de me tromper. On devait s’y retrouver dans les environs de vingt heures trente.
Je me suis donc chargée de faire garder Matheo jusqu’au lendemain. Je ne savais pas exactement à quelle heure j’allais rentrer donc autant ne pas le réveiller à une heure tardive. Une amie me le gardait chez elle, c’était surtout plus pratique pour elle et je voulais faire ce qui l’arrangeais étant donné qu’elle me rend un grand service. Avant de l’y emmener, je prépare un sac avec ses affaires dedans. J’y mets le strict nécessaire, ce dont il ne pourra pas se passer. Je l’emmène chez mon amie avec qui je discute un peu. Je fais un énorme bisou sur la joue de mon petit garçon avant de rentrer chez moi. Je profite d’être seule pour me pouponner un peu. Je prends d’abord une douche, me séchant les cheveux que je lisse ensuite. Je m’habille d’une robe d’été assez simple bleu marine et blanche accompagnés d’une paire d’escarpins noirs. Je me maquille ensuite, faisant quelque chose d’assez naturels.
Une fois totalement prête, je sors de chez moi pour me rendre jusqu’au bar où nous sommes sensés nous voir. Je m’y suis rendue avec un peu d’avance, allant déjà m’installer à une table qui était vide jusqu’à maintenant. Je pose mon sac à main juste à côté de moi, attendant Barney pour commander les boissons. Je patiente sagement, réfléchissant à un tas de choses diverses et variées quand je le vois enfin arriver. Je lui souris, voulant me montrer gentille à son égard. Hey… Merci d’être venu. Lui dis-je très sincèrement, l’invitant à s’installer en face de moi. J’espère que tu vas bien depuis la dernière fois ? Lui demandais-je, mine de rien. J’essaie de garder une discussion assez normale. Je ne voudrais pas non plus le mettre mal à l’aise. Qu’est-ce que tu désires boire ?
(c) Miss Pie
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❝ Barney Stinson ❞
Admin φ Nothing suits me like a suit
Nombre de message : 180 Age : 41 Date de naissance : 13/08/1982 Date d'inscription : 07/02/2018 Emploi/loisirs : Directeur du casino Habitation : Un grand loft digne d'un show room Ikea, Célébrité choisie : Neil Patrick Harris Multicomptes : Elliott, Lane, Laura.,Nathan Gifs :
Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics
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En s'fouttant pas mal du regard oblique
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Mer 22 Aoû - 16:35
Just a one night stand the last day of yearJe m'étais toujours demandé pourquoi elle était partie. Et surtout... pourquoi je restais tant accroché à ce souvenir ? après tout, ça n'était pas la seule, qui était passée dans mes draps. C'était sans doute la trois centième... Au moins ! Pourtant, elle m'avait comme envouté. Cela ne me ressemblait pourtant pas ! moi, Barney Stinson, le seul, l'unique, le génial; je n'étais pas censé me rabaisser à m'amouracher d'une quelconque demoiselle ! et il était peut être là, le problème. Lilianna était loin d'être quelconque. Elle était drôle, de bonne compagnie, belle, intelligente... on aurait presque pu tout lui pardonner. Sauf d'être Britannique. Fallait quand même pas pousser. Sauf que voilà. Elle m'avait totalement retourné la tête. Ted n'était pas là pour me raisonner. Lily n'était pas là pour me prendre dans ses bras, ou tout simplement m'écouter parler. Bien sûr, on s'appelait, de temps à autres. Mais ce n'était plus la même chose. Je détestais cet éloignement. Au même titre que, sur le coup, j'avais détesté Lilianna qui, comme mon père, m'avait lâchement abandonné. Et le pire dans tout ça ? c'était que je ne pouvais même pas lui en vouloir. C'est vrai quoi ! moi aussi, je me barrais comme un connard, dès que j'en avais l'occasion ! pire encore, il m'arrivait de foutre ces filles dehors au petit matin, sans leur laisser le temps de se rhabiller. Comme un vampire pouvait éviter le soleil, moi, j'évitais qu'elles ne s'attardent: moins elles restaient, moins elles s'attachaient. CQFD !
J'avais tenté, pourtant, d'oublier cette fille. Et j'avais quasiment réussi. J'aurais pu y arriver, si elle n'était pas revenue là, l'air de rien, dans ma vie. Elle et son regard de chien battu, dans lequel on pourrait se noyer. Elle et son sourire ravageur qui m'avait bouleversé, peut-être même plus que ce que je voulais bien croire. Elle et ses lèvres si douces que j'aurais pu passer ma vie à les embrasser. Elle et ses joues si roses que j'aurais pu passer ma vie à les carresser... Elle et... EH OH ! je n'allais quand même pas tomber dans ces jeux crétins et mièvres. J'étais et restais... le légendaire Barney Stinson. Et mon playbook resterait à jamais mon meilleur allié. En attendant de pouvoir à nouveau utiliser l'un des soixante-quinze stratagèmes élaborés dans ses pages par mes soins, j'allais foncer au MacLaren's. Enfin... la réplique de celui-ci. L'avantage quand on a de l'argent, c'est qu'on peut faire n'importe quoi. Et moi ? j'avais tout simplement décidé de retrouver mes racines, de les faire venir à moi, en recréant notre base secrète. Tout y était comme à New-York. Jusqu'aux odeurs. Carl, le barman, avait même accepté de venir de temps à autres ici. Il ne manquait que mes amis. En temps normal, je venais seul. Prenais un whisky de douze ans d'âge, et filais. Mais cette fois ci.. j'y étais invité...Et pas par n'importe qui ! Lilianna, qui semblait visiblement s'excuser. Ou en tous cas, elle voulait qu'on prenne un verre.
Arrivant pile à l'heure, je constatais qu'elle était déjà là. Mieux encore: la table qu'elle nous avait gardée était celle que j'avais pour habitude de squatter. Après un rapide salut à Carl, j'avais tout simplement pris place face à elle, après un rapide réajustement de ma cravate.
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Je continue de penser que le bonheur est fait pour alléger les âmes a en avoir l'impression d'être sourd. Faites vous a l'idée qu'on est peut être fou. En fait, faut s'allier, s'aimer dans un effet de foule.
Comme à mon habitude, ce soir là, j'ai fuis. Prendre le risque de m'attacher à un homme et lui laisser la possibilité de me briser le coeur sans aucune pitié ? Non merci ! Plutôt me tirer une balle dans le pied, ça ira plus vite ainsi. Cependant, un mois plus tard, je me suis retrouvée dans les toilettes, un test de grossesse positif entre les mains. Vous connaissez tous cette phrase qu'on se répète si souvent ? "Mais non, ça n'arrive qu'aux autres !" mais ce jour là, c'est à moi que c'est arrivé et sans que je ne m'y attende. J'étais perdue, comme une gosse qui s'était retrouvée face aux conséquences de la pire bêtise qu'elle a pu commettre et... J'ai assumé jusqu'au bout, menant à terme ma grossesse compliquée. Je ne regrette pas d'avoir mon fils, loin de là. Il me comble de bonheur, me permet de prendre de meilleures décisions pour lui comme pour moi d'ailleurs. Je ne ramène pas d'hommes à la maison. Jamais. Je ne veux pas prendre le risque que mon fils s'y attache. Je ne veux pas m'y attacher non plus d'ailleurs. Cependant, Barney est différent... Peut-être parce que c'est son père, j'en sais trop rien. Au plus profond de moi, je suis départagée. Une partie a envie que Matheo connaisse son père, mais une autre partie de moi me dit que c'est peine perdue parce qu'il ne changera pas. Je n'ai pas non plus envie que mon fils voit un nombre incalculable de femmes toutes aussi pires les unes que les autres passer sous ses yeux. Sauf que je ne peux pas non plus priver un enfant de son père... Du moins, pas plus longtemps que je ne l'ai déjà fais. Tôt ou tard, je devrais annoncer cette nouvelle à Barney mais pour l'instant, c'est encore trop tôt. Il faut d'abord que je me rapproche un peu de lui, ne voulant pas non plus qu'il s'imagine que je cherche à le coincer ou quoi que ce soit.
Pour ça, j'ai un plan. Il faut d'abord que je parviennes à me faire pardonner et c'est là que l'inviter au bar me paraît être une bonne idée. C'est un lieu neutre de tout conflit, un endroit agréable où papoter et passer un bon moment tous les deux autour d'un verre. Pour ça, j'avais choisis le MacLaren's. Un lieu que Barney semble apprécier et c'est encore un petit plus. J'ai donc foncé, l'y invitant et étonnamment, il avait accepté ma proposition. Après avoir déposer mon fils chez une amie où il restera jusqu'au lendemain matin, je rentre chez moi pour me préparer. J'enfile une robe assez jolie mais simple. C'est parfait pour ce petit moment qu'on va passer tous les deux. Je me rends ensuite jusqu'au MacLaren's, m'installant à une table qui semble être très bien située. Pas trop trop loin du bar, mais où on sera à l'aise. J'étais arrivée avec un petit peu d'avance, je patiente donc sagement que Barney arrive. Heureusement, je n'attends pas bien longtemps puisqu'il arrive à l'heure pile où on s'était donné rendez-vous. Je lui souris donc, prenant quand même de ses nouvelles avant tout.
Je vais bien, merci. Lui dis-je très sincèrement. Je réfléchis finalement à ce que je vais commander comme boisson avant de lui répondre. Tu peux m'en prendre un aussi, s'il te plait. Ajoutais-je avec le sourire. J'espère simplement que tout se passera bien, comme je l'imagines. Bon, après, vous allez me dire que les choses se produisent rarement comme on l'imagine mais l'espoir fait vivre, non ?
Spoiler:
Désolée pour l'attente mon chat, j'espère que ça te plaira !
(c) Miss Pie
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Mar 2 Oct - 14:36
Just a one night stand the last day of yearSi je regrettais d’être venu à ce rendez-vous ? Un peu. Pour l’une des rares fois de ma vie, je stressais comme jamais devant une fille. C’était ridicule. Je me sentais stupide. Merde, j’étais Barney Stinson ! Le seul, l’unique, l’énooorme Barney Stinson ! j’avais même une chanson à ce sujet ! « Barney Stinson, that guy’s awesome !» ça voulait tout dire, non ? Alors comment cela se faisait, que je perde ainsi tous mes moyens à la mention de la blondinette aussi bien roulée qu’un cigare dans son étui ? Avait-elle emporté avec elle mon mojo, le soir où elle avait pris la fuite ? Si tel était le cas, elle devait me le rendre, immédiatement. Je me sentais nu comme un verre, frêle. Si je continuais ainsi, j’allais finir comme Ted, et lui balancer dès le première soir un « je suis amoureux de toi. » sorti de nulle part, prêt à faire fuir n’importe quelle personne douée de raison. Quelle horreur.
Soufflant un bon coup, respirant profondément, j’ai demandé à Carl de me faire parvenir un verre. Comme à mon habitude, un whisky. De ceux que Robin aurait adoré : douze ans d’âge, juste ce qu’il fallait, l’un de ceux qui, dès que le verre était vide, appelait à le remplir de nouveau. Mes doigts tapotaient nerveusement sur le verre. Je pensais à Ted et aux choses extraordinaires que l’on avait vécues ensemble. Le voyage à Philadelphie. La liberty bell, que j’avais léchée tandis qu’il s’y opposait farouchement. Toutes ces choses plus stupides les unes que les autres, mais qui nous permettront plus tard de dire à qui voudra l’entendre qu’on a vécu.
Souvent, je repensais à la liberty bell -en particulier lorsque j’avais le mal du pays. J’avais beau être toujours chez moi, changer d’État m’avait pourtant dévasté-. Et si l’on me demandait quel goût elle avait… vous savez ce que je répondrais ? Sans hésiter, je pourrai affirmer qu’elle avait un goût de liberté. Tout simplement.
Le sourire aux lèvres, le regard dans le vague. Je ne savais pas depuis quand j’étais dans cet état, cependant, j’étais apaisé. Une fois de plus, la Liberty Bell avait accompli sa mission, et de nouveau, je me sentais libre. Si notre rencontre devait se passer mal, rien ne m’empêcherait de prétexter une urgence. Un appel pour l’hopital, que savais-je encore. J’aurais pu inventer n’importe quoi. Après tout, ça ne serait pas la première à qui je raconte que ma mère est en train d’accoucher, ou que mon frère revient de mission en Afganistan et que je dois de ce pas aller le chercher à l’aéroport. En réalité, à l’heure qu’il était, James était probablement chez lui, en compagnie de son mari, tranquilles comme tant de couples New-Yorkais. Bon sang. Ce que mon frère me manquait, lui aussi. Il fallait absolument que je revienne, au moins une fois. Juste pour revoir ces visages qui manquaient à ma vie.
Arraché à mes pensées par l’arrivée de la blondinette, j’ai souri, la regardant d’un œil nouveau bien loin de celui qui, il y avait quelques secondes à peine était à la dérive, perdu sans tous ses repères. Hochant la tête, j’ai fait signe à Carl de l’autre bout du bar, signifiant mon verre, dessinant un « deux » de mes index et majeurs, qui laissait suggérer que moi aussi, j’en prendrais un autre, que je descendrais moins vite cette fois-ci. Carl hocha de la tête. Dans un sourire, j’ai levé le pouce en l’air dans le but de le remercier, avant d’expliquer à Lilianna :
- Carl est un ami.
Je me suis bien gardé d’expliquer tout le reste. Le McLaren’s rouvert ici comme un copier coller de mon bar favori à New-York, le serveur embauché étant celui du bar d’origine, et tout le reste… non. Elle m’aurait pris pour un cinglé. Et parfois, j’étais près de le penser, moi aussi. Mais que voulez vous. L’inconvénient lorsqu’on a trop d’argent, c’est qu’on en fait absolument n’importe quoi. Et j’avais beau être Hallu… attendez la suite… Cinant ; je n’échappais pas à la règle. Soupirant discrètement dans la volonté de rester maître de mes émotions et de ne pas tout de suite prendre la fuite en courant et hurlant comme un malade mental -ce que mon instinct de survie me sommait pourtant de faire-, j’ai demandé dans un sourire :
- Alors ? c’était quoi, ce truc si important ?
Bah oui. Il y avait forcément un truc important, pour qu’elle veuille reprendre contact avec moi ainsi, là, d’un coup. Après tout, elle avait réussi à oublier mon adresse plus d’un an, je ne pouvais pas être devenu indispensable tout à coup. c’était impossible.
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Je continue de penser que le bonheur est fait pour alléger les âmes a en avoir l'impression d'être sourd. Faites vous a l'idée qu'on est peut être fou. En fait, faut s'allier, s'aimer dans un effet de foule.
Ayant pour plan d'annoncer à Barney sa paternité d'ici peu, je souhaite d'abord me rapprocher un minimum de lui. Lui balancer un "Eh, je t'ai pas dis? T'es papa, c'est pour ça que je suis partie" me semble être la pire idée possible sur Terre. Pour une fois, j'ai envie de faire les choses d'une meilleure manière que par le passé. Fini de fuir, fini les secrets et les relations d'un soir que je ne compte plus. Maintenant, mon fils est sa priorité. Barney n'est pas le père qu'on rêverait d'avoir pour ses enfants, mais s'il désire le connaître, c'est dans ses droits après tout. S'il désire ne pas le connaître et que cette paternité reste entre nous, c'est son choix aussi. Je respecterais sa décision et peu importe ce qu'il décidera, mais je veux que ça puisse lui revenir. Je ne veux plus lui imposer quoi que ce soit. J'ai donc fais garder mon fils pour qu'on puisse se retrouver rien que tous les deux autour d'un verre. Un lieu neutre qui n'est ni chez moi ni chez lui, sans mon fils... C'est un bon départ pour une tentative de rapprochement après tout !
Je me suis préparée en adéquation au lieu où l'on se voit. Une jolie robe, rien de trop sexy mais pas non plus une tenue dans laquelle je ressemble à un sac à patate. Quelque chose d'assez simple en soi, j'aime me sentir à mon aise. Je m'étais un minimum préparée malgré tout avec une légère couche de maquillage. Les pots de peinture sur le visage, très peu pour moi. Je prends ensuite la direction du MacLaren's où nous avions rendez-vous ce soir, totalement prête à le revoir malgré notre rencontre quelques peu... Délicate, compliquée et imprévue. Je gare ma voiture non loin que je ferme à clés avant d'entrer dans le bar. Barney n'était pas encore là donc je m'installe tranquillement en patientant sagement qu'il arrive. Heureusement, je n'ai pas attendu bien longtemps. Il commande déjà nos boissons et m'explique ensuite que Carl est un ami.
Oh, je vois !
Evidemment, il s'imagine ensuite que j'ai fais appel à lui car il y a un truc important. Oui, entre autre me faire pardonner de la manière dont j'ai filé mais on peut pas dire non plus que c'est hyper important pour autant, ça serait presque comme essayer de faire croire aux gens qu'on achète exactement ce qu'on voit dans les publicités à la télévision. Publicité mensongère jusqu'au bout quoi. Je souris donc doucement.
Rien d'important, je souhaitais juste me faire pardonner un peu mieux d'avoir filé à l'anglaise. J'ai pas envie que ça se passe mal non plus. Je regrettes quand même ma décision, tu sais. J'ai pas vraiment réfléchi, c'était plus un automatisme qu'autre chose en réalité.
C'est sincère, et c'est difficile pour moi parce que je déteste m'ouvrir ainsi face aux gens, surtout qu'il pourrait totalement se foutre de moi ou que sais-je, dans le fond j'en sais trop rien mais on verra bien. Je remercie Carl très poliment, constatant ensuite l'état de nervosité de Barney, chose qui me surprend quand même énormément. Je ne le connais pas plus que ça en réalité mais ça semble être un comportement anormal chez lui, à ce que j'ai pu voir par le passé et pour le peu de temps qu'on a passé ensemble.
Je vais pas te manger, tu sais? Lui dis-je en riant doucement. C'est surtout une tentative pour détendre l'atmosphère.
(c) Miss Pie
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Mar 15 Jan - 23:42
Just a one night stand the last day of yearMa vie ? c’était trouver des mots justes, trouver les soluces aux énigmes que pouvaient être certaines filles, afin de les ammener petit à petit, sans même qu’elles ne s’en rendent compte, à accepter de venir dans mon lit. Seulement voilà : il y avait souvent une couille dans le pâté, même dans les plans les plus imparables au monde. Un peu comme ici, en fin de compte : Car… croyez moi si vous le voulez, mais je n’avais clairement pas prévu de tomber amoureux de cette fille. Enfin… non. Amoureux était un bien grand mot. Barney Stinson ne tombait pas amoureux. Ca rendait crétin. Et j’étais clairement hallu… attendez la suite… cinant ! Pas possible pour moi, donc, d’avoir l’air aussi niaiseux que Ted. Pourtant, une chose était sûre. Il y avait un truc, avec cette fille. Et depuis qu’elle était partie par la fenêtre, le mystère était resté entier ; j’avais beau voir retourné la chose sous tous les angles, elle avait gagné, et moi, j’avais perdu la raison.
Assis face à elle, je n’avais qu’une envie irrépressible, celle de partir loin, très loin. Ne plus avoir à lui adresser la parole, effort qui pour moi était à cet instant insurmontable. Ou du moins j’en avais l’impression. Et puis… je perdais mon temps ! j’avais tant de choses à faire au casino ! Comme… signer des papiers sans lire ce dont il était réellement question, ou encore… draguer ma secrétaire sans qu’elle ne crie au harcèlement sexuel -challenge accepted!- et… tous ces trucs que peuvent faire des patrons, à longueur de journée… Il était nécessaire, que je me carapate. C’était ce que me hurlait mon cerveau. Et pourtant, pour une raison que j’ignorais encore, j’étais là, assis devant elle, incapable de bouger.
Une fois nos verres face à nous, j’ai remercié Carl, avant d’expliquer vaguement à Lily qu’il était l’un de mes amis -en vérité, le seul en ville, ayant laissé la petite bande derrière moi, à contre coeur-, attendant la sentence, anxieux. Elle avait beau être magnifique, avoir un regard a vous retourner le coeur, chambouler l’homme le plus cruel, moi, je me méfiais de ses jérémiades. Je n’avais qu’une envie ; qu’elle arrête de tourner autour du pot et en vienne aux faits. Après tout… j’étais convaincu qu’il n’y avait pas de hasard, à son envie de prendre un verre avec moi. Pourtant… rien. Elle semblait tranquille, appuyant d’ailleurs sur le stress qu’elle lisait sur mon visage.
Soufflant un coup, je me suis mis à rire :
- Oui… j’suis désolé. Mais comprends moi ! Tu dis parais plus d’un an, et tout à coup tu veux boire un verre ! c’est à n’y rien comprendre !
Dubitatif, j’ai levé mon verre, lui adressant un regard interrogateur, sans piper mot. Sans doute lui prétais-je des qualités qu’elle n’avait peut être pas : il était peu probable, qu’elle sache lire dans les pensées. Seulement c’était là : je voulais à tout prix qu’elle réponde à cette question qui me brûlait les lèvres : POURQUOI ? Il y avait forcément une raison ! Elle voulait se faire pardonner au bout d’un an ? c’était tout de même étrange, non ? Après tout… si je voulais me faire pardonner auprès de quelqu’un avec qui j’ai couché -ce qui n’est encore jamais arrivé-, je n’attendrais pas autant de temps ! Quelques semaines, peut-être un mois ou deux, d’accord. Mais… un an ?! Non. Il était pas net, son plan. Pourtant, je pris le parti d’entrer dans son jeu, curieux de savoir où tout cela pourrait m’emmener. Et puis… si cela pouvait nous permettre de nous retrouver à nouveau là, tous les deux dans un lit, je n’allais tout de même pas refuser ! Je pourrais lui prouver qu’elle avait eu tort de partir. Tiens, peut être qu’elle regretterait son geste, après tout ce que je saurais lui montrer !
